Né en 1858 en Lorraine, DURKHEIM est une figure emblématique de la sociologie moderne française. Il est d'ailleurs à l'origine de cette science contemporaine des faits sociaux. En effet, il s'intéresse de près aux phénomènes collectifs ; ces mêmes phénomènes ayant une influence sur la sphère individuelle.
On doit surtout à DURKHEIM son analyse sur l'élaboration de liens sociaux et sur l'émergence d'une solidarité sociale.
« Le lien social est l'ensemble des liens sociaux, culturels et économiques qui permettent aux individus qui vivent dans une société de s'intégrer aux règles, aux valeurs, aux traditions, aux usages en vigueur » (PERL, 2002). Le lien social correspond donc aux relations entre l'individu et la société. DURKHEIM parle plus précisément de « solidarité sociale » (1893) pour définir ce lien qui rassemble et qui unit les individus jusqu'à former une certaine cohésion sociale. La cohésion sociale est « ce qui cimente et assure l'unité minimale d'un ensemble social » (ÉCHAUDEMAISON, 2001).
[...] Le lien social correspond donc aux relations entre l'individu et la société. DURKHEIM parle plus précisément de solidarité sociale (1893) pour définir ce lien qui rassemble et qui unit les individus jusqu'à former une certaine cohésion sociale. La cohésion sociale est ce qui cimente et assure l'unité minimale d'un ensemble social (ÉCHAUDEMAISON, 2001). DURKHEIM distingue deux types de solidarité sociale. L'une est mécanique1 et l'autre est organique2. Solidarité mécanique : Dans les communautés traditionnelles, ce qui fait la solidarité sociale, ces sont les ressemblances entre individus. [...]
[...] L'absence de régulation sociale serait alors source d'anomie selon DURKHEIM. Le sociologue français indique que si, normalement, la division du travail produit la solidarité sociale, il arrive cependant qu'elle a des résultats tout différents ou même opposés Dans La division du travail social, l'anomie apparaît comme une des formes pathologiques de la division du travail (DEBUYST et al., 1998). On peut même dire que l'anomie est un état anormal de la société industrielle ou un trouble de la solidarité organique. [...]
[...] Finalement, DURKHEIM nous dit que si la division du travail produit la solidarité, ce n'est pas seulement parce qu'elle fait de chaque individu un échangiste [ ] ; c'est qu'elle crée entre les hommes tout un système de droits et de devoirs qui les lient les uns aux autres de manière durable Ainsi, ce qui fonde le lien social des sociétés modernes, c'est la division du travail. Celle-ci génère une spécialisation des individus (fonctions et activités) et une interdépendance (entre les individus eux-mêmes et entre les individus et la société). De cette solidarité sociale, on peut dire qu'elle est propice à l'intégration. [...]
[...] Finalement, pour reprendre les dires de FLACHER, l'anomie et la désorganisation sociale surviennent quand se manifestent une carence de normes et un manque de repères ; faute d'une régularisation suffisante, l'intégration des individus est alors mise en péril En effet, en l'absence de repères, et lorsque les normes sont ambigües ou antinomiques, le risque encouru est celui de limiter ou d'empêcher l'intégration sociale. Le lien social est l'ensemble de relations entretenues entre les individus dans un groupe social. Plus précisément, les individus ont des similitudes et ils élaborent des liens de complémentarité, ce qui favorise leur intégration et leur socialisation. Les individus coexistent dans un ensemble social et ils partagent des normes et des valeurs. Toutefois, on peut repérer un certain relâchement des liens sociaux, notamment dans les sociétés modernes. [...]
[...] : De la division du travail social (1893). ÉCHAUDEMAISON C.D. : Dictionnaire d'Économie et de Sciences Sociales (2001). FLACHER B. : Travail et intégration sociale (2008). PERL P.O. : Sciences économiques et sociales - MémoBac (2002). [...]
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