Les relations intergroupes et l'exclusion

Résumé du document

Dissertation de Sociologie relative aux relations intergroupes et à l'exclusion. Elle s'appuie sur l'oeuvre de Norbert Elias Logiques de l'exclusion et a pour sujet : "Après avoir dit ce que représentent les relations dans le processus de socialisation, vous mobiliserez plus particulièrement l'oeuvre de Norbert Elias Logiques de l'exclusion. Vous direz comment, selon cette oeuvre, vous pouvez analyser les relations entre groupes. Quels sont les concepts sur lesquels il est possible de s'appuyer ?".

Extraits

[...] Nous pouvons facilement faire un lien avec le contexte actuel de certaines formes d'exclusion. En effet, aujourd'hui, ce dont se plaignent les acteurs marginalisés, c'est du regard porté sur eux, du mépris, de la disqualification, voire de la stigmatisation qui les privent de l'estime de soi. C'est en effet la manière dont les marginaux vivent leur exclusion. Le racisme et les préjugés dont ils sont victimes leur donnent une impression de différence qui n'est pas réelle, mais ressentie. En effet, la manière dont les anciens traitent les nouveaux venus pousse ces derniers à croire à une certaine légitimité d'exclusion. [...]

[...] intéractions, relations intergroupes Selon Boudon et Weber, la société se construit avec les interactions. C'est dans le processus de socialisation secondaire que se fait l'acquisition de la culture qui permet à des individus de s'intégrer dans un groupe tout au long de leur vie. Elle peut conduire à transformer la personnalité de l'individu car durant cette socialisation, l'individu va être en interactions avec des personnes de groupes sociaux différents. Divers concepts se dégagent du processus de socialisation. D'une part les concepts en terme d'apprentissage :les individus acquièrent les normes et valeurs de leur groupe d'appartenance. [...]

[...] Chacun se perçoit plus ou moins fortement comme un des éléments du groupe. Qu'ils soient formels ou informels, les groupes sont traversés d'interactions diverses et sont soumis à des phénomènes remarquables comme la compétition, le conformisme, l'influence ou encore le leadership. Le groupe, qu'il soit une équipe, une classe ou une famille, génère, de par le système particulier qu'il constitue, des conflits spécifiques qui gravitent souvent autour de la recherche d'un certain pouvoir. Le texte de Norbert Elias, sur lequel nous nous sommes appuyé, rend bien compte de l'importance des relations dans la socialisation; c'est en montrant justement l'absence de relations du fait de la stigmatisation, de l'exclusion, que cela a été possible. [...]

[...] Les rapports sociaux inscrivent donc les humains dans une trajectoire de vie à travers ces interactions et des liens d'interdépendance. La socialisation, qu'elle soit familiale, culturelle, ou sur un lieu de travail, contribue à la construction d'une identité propre. La déconstruction de ces liens sociaux, suite à un évènement dit rupture, peut amener l'individu à entrer dans la spirale de l'exclusion. Ces rapports peuvent être de plusieurs styles: de genres (les hommes et femmes) , rapport de force (le dominé et le dominant); ils peuvent être de type macro ou microsocial. [...]

[...] Cest cela qui permet d'exercer un contrôle social fort. Les rumeurs sont partagés par les établis, la relation entre établis se renforce. Quant aux nouveaux-venus, il font preuves d'une certaine résignation, et finissent par s'exclure eux-mêmes, et à se sentir inférieurs. Bien entendu cela ne fait que renforcer les commérages. Ainsi la construction identitaire ne peut pas se faire normalement et surtout pour les plus jeunes. Les préjugés ont un impact considérable sur leur personnalité et biensur un effet destructeur. [...]