Ecole, Jules Ferry, primaire, maternelle, enfant, garçons, filles, éducation, religion, christianisation, école publique, école privée, indépendance de l'Eglise, République, valeurs, Pierre Bourdieu, égalité sociale, culture, études, famille, égalité des chances, apprentissage, cadres, ouvriers, agriculteurs, héritage familial, origine géographique, zones rurales, ZEP Zone d'Education Prioritaire
Actuellement, il y a une grande diversité parmi les élèves de par les origines socio-économique ou géographique des élèves, mais aussi par le genre. Les sociologues pensent que s'il y avait une égalité des chances, ça ne devrait être que grâce aux qualités des élèves. P. Bourdieu se questionne énormément sur cette question, sur les facteurs qui font que l'égalité des chances est une expression maladroite. Nous pouvons nous demander si l'école fondée par Jules Ferry a réussi à devenir pleinement démocratique par « l'égalité des chances ». La question sera posée dans une première partie, puis dans une seconde partie, nous verrons que « l'égalité des chances » est remise en question par l'origine socio-économique et géographique des enfants et aussi par leur genre.
[...] L'école de Jules Ferry est différente de celle d'aujourd'hui. Elle est toujours gratuite, laïque et obligatoire, pourtant aujourd'hui, nous retrouvons une école plus égale dans la réussite. En effet, les enseignants essaient de mettre tous les élèves aux mêmes niveaux et essaient de leurs apporter des connaissances communes, ils font en sorte que les élèves partagent entre eux au maximum. Cette remise en question de « l'égalité des chances » que nous avons fait tout au long de notre développement montre que le système n'est pas parfait et qu'il y a des facteurs que nous ne pouvons probablement pas changer. [...]
[...] L'égalité des chances à l'école : de l'école de Jules Ferry aux facteurs actuels de disparités L'école Jules Ferry et la volonté d'un accès égalitaire à l'éducation L'école d'aujourd'hui est bien différente de celle de Jules Ferry, bien qu'elle soit toujours gratuite, laïque et obligatoire. Pour le comprendre, il faut revenir sur le contexte. Lorsque Jules Ferry est nommé ministre de l'Instruction publique, la France vit un renouveau grâce à la révolution industrielle. Les facteurs socio-économiques sont favorables à ce renouveau. [...]
[...] En effet, cette question s'est toujours posée et Jules Ferry a voulu y remédier en lui trouvant une réponse. Il a créé une école où les valeurs de la République seraient inculquées aux élèves. Lorsqu'il instaure l'école primaire laïque, gratuite et obligatoire, il met en place une distinction entre le primaire et le secondaire. Cependant, seulement les élèves dont les familles avaient les moyens allaient au secondaire. Cela pose déjà un problème d'égalité sociale, tous les élèves ne pouvaient pas poursuivre leurs études. [...]
[...] Nous reviendrons sur ce point. Nous pouvons donc dire que cette école est bien différente de celle d'aujourd'hui. L'école d'aujourd'hui : une école plus égalitaire ? « L'égalité des chances » est remise en question notamment par l'origine sociale des élèves. L'annexe 1 est un recueil de données de l'INSEE de 2014-2015 sur la mobilité sociale, « que deviennent les fils de ? ». Cette étude a été menée pour voir le changement de catégorie sociale d'une génération à une autre. [...]
[...] Nous pouvons remarquer que 25% des fils d'agriculteurs deviennent à leur tour agriculteurs. Nous pouvons l'expliquer par le fait que les terrains se transmettent de génération en génération généralement. Nous pouvons également voir que 47% des enfants de cadres supérieurs deviendront à leur tour cadres supérieurs, même fait pour les ouvriers où 47,6% des fils d'ouvriers, le deviendront à leur tour. Bien que l'école donne à chacun les mêmes chances de réussites, ce sont tous de même les classes sociales les plus élevées qui font de plus longues études. [...]
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