Une étude a été menée sur les effets de la cohésion sur la satisfaction réalisée sur un groupe de travail.
Dans un groupe à forte cohésion, la morale est généralement élevée et les membres ont le sentiment global de satisfaction par rapport au travail (Exline, 1957).
La cohésion est également un facteur qui développe le sentiment de sécurité et d'estime mutuelle.
Les groupes à faible cohésion ont tendance à ne pas avoir une longue image d'eux-mêmes et expriment par leur émotion (Julian, Bishop, Fiedler, 1966).
Les résultats sont contradictoires en ce qui concerne les effets sur la performance.
L'efficacité des groupes est, en effet, un phénomène complexe, et les divers approches montrent l'existence de processus variées sans que l'on puisse déterminer avec certitude les différences de performance entre les différents groupes (Hackman et Morris, 1975).
[...] - le déviant : il est l'exemple même de celui qui ne partage ni la prédictibilité du groupe ni la substituabilité psychologique. Cependant, il peut adhérer au groupe s'il accepte de rester à sa place de bouffon ou déviant Bibliographie : Manuel de psychologie sociale Newcomb, Turner, Converse Dynamique des groupes Roger Mucchielli Conduite des réunions Dynamique et genèse des groupes Gerald Bernard Mailhiot Dynamique des groupes restreints Anzieu et J.Y. [...]
[...] Ensuite, Janis étudie le fonctionnement de groupes qui préparaient des décisions gouvernementales durant la guerre du Vietnam. Il montre que les préoccupations unanimistes qui régnaient dans les groupes biaisaient les décisions prises, et cela, de plusieurs manières. Le groupe n'étudiait donc pas ainsi toutes les possibilités qu'il a à sa disposition. Les membres du groupe opèrent une restriction mentale par rapport à des avis négatifs qu'ils pourraient donner. Le groupe ne cherche pas à s'entourer de conseils extérieurs plus objectifs. [...]
[...] Quant aux effets sur la pensée de groupe, ils peuvent avoir diverses fonctions. Cela peut être un mécanisme de défense. Le dernier effet se situe sur la pensée de groupe (group think) qui définit un mode de fonctionnement du groupe où la recherche à tout prix du consensus neutralise tout esprit critique et toute autre perspective que celle d'une unanimité. La pensée de groupe s'exprime par des éléments tels que la pression pour obtenir le consensus (Dion, Miller, Magna, 1971), l'entente par le conformisme ou encore le refus de la critique. [...]
[...] - la pression informationnelle impliquant le besoin de certitude. C'est-à-dire que sans solution objective et réfléchie, on adhère à la solution du groupe et de la majorité qui n'est pas forcément la plus adaptée. C'est donc la loyauté et la peur de trahir les autres qui prévaut sur le raisonnement logique. Mais la pression de conformité peut avoir un effet qui n'est pas toujours positif : Le travail peut être moins valable que le travail individuel puisqu'il y a évitement des idées originales et nouvelles. [...]
[...] Selon lui, plus la cohésion de groupe est grande, plus la pression de conformité l'est aussi. En effet, bien qu'il existe une personnalité propre à chacun, on est influencé par l'ambiance du groupe et on peut changer du tout au tout : le climat psychologique joue son rôle d'intimidation, d'imitation, de suggestion et de contagion d'émotions. C'est là qu'émergent des valeurs collectives comme les mythes, les croyances et les modèles. Les leaders quant à eux ont un certain prestige, car ils incarnent les idéaux, surtout dans le cas des bandes. [...]
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