Effet de l'environnement, développement de l'enfant, conditions de vie de l'enfant, enfant placard, enfant autiste, conditions indispensables
On définit le développement de l'enfant comme un ensemble de phénomènes participant à la transformation progressive de l'être humain, de sa conception à l'âge adulte.
Il s'avère que de nombreux théoriciens se sont penchés sur l'éventuel effet de l'environnement sur le développement de l'enfant. Plusieurs points de vue sont alors ressortis, et nous allons tenter de les expliquer, à partir de deux profils d'enfants : l'enfant placard et l'enfant autiste.
Je n'utiliserai pas dans mon développement le troisième profil : " l'enfant loup ". Puisque contrairement aux idées reçues, l'existence de celui-ci n'est qu'un mythe. Les récits énonçant l'histoire d'enfants élevés par des animaux n'ont jamais été prouvés.
[...] J'en viens donc à vous exposer les meilleures conditions pour favoriser le bon développement de l'enfant. Pour permettre à celui-ci son épanouissement, il faut avant tout répondre au mieux à ses besoins, ainsi satisfaire tous ses gestes et actes nécessaires à son développement. La théorie de Maslow a examiné ces besoins, à partir d'observations et en a fait une hiérarchisation basée en cinq niveaux. Dans un premier temps, pour la survie de l'enfant, il est indispensable de répondre à ses besoins physiologiques : Se nourrir par le biais de l'alimentation joue un rôle essentiel dans la construction de la relation affective notamment l'allaitement. [...]
[...] Sur le point de vue affectif, ses enfants n'attendant personne pour les consoler, ne pleurent pas, reste prostrés, les yeux figés Tout humain a besoin de contact pour se développer normalement, sans quoi son développement est altéré. Leurs histoires nous prouvent bien que la société est donc indispensable. On pourrait conclure, que le développement de l'humain est conditionné seulement par son environnement, qu'un enfant se développera donc systématiquement si son environnement est favorable, mais sa serait sans prendre en compte tous les points de vues de ses études. ii Mais un environnement favorable suffit-il à son développement ? Pour évoquer cette seconde position des théoriciens, prenons le cas de l'enfant autiste. [...]
[...] pour les inciter à s'occuper de lui. Il utilise toutes ses ressources pour avoir l'aide qu'il a besoin, pour se développer. S'en suit le besoin d'appartenance et d'affection : La relation parentale étant la principale figure d'attachement , joue un rôle essentiel. L'enfant a besoin d'appartenir à un groupe, sa famille principalement. Il a également besoin de recevoir des signes d'affection par le contact verbal : la communication et le contact physique : les caresses, les câlins . L'enfant a également besoin d'être estimé et de se réaliser : il est donc nécessaire de développer ses capacités intellectuelles et physiques, par le biais de l'éducation, de l'apprentissage, du jeu par ses parents, ses proches, l'école ainsi que par le sport. [...]
[...] Conclusion : L'environnement a bien un effet sur le développement de l'enfant. Des conditions de vie défavorables altèrent le développement intellectuel, physique et affectif de l'enfant, tel l'enfant placard. Toutefois, un enfant vivant dans des conditions favorables, peut avoir une altération de son développement s'il n'arrive pas à recevoir les informations reçues par son environnement, tel l'enfant autiste. Selon la théorie de Maslow, si l'environnement satisfait les besoins d'un enfant "normal", il s'épanouira et aura un bon développement. On peut se demander si dans la quête de satisfaction des besoins de l'enfant l'environnement peut altérer inconsciemment le développement de celui-ci ? [...]
[...] Aujourd'hui la prise en soins est médicamenteuse mais également thérapeutique, elle a pour objectif de permettre à l'enfant de se développer à l'aide d'activités diverses intensives, stimulant ses capacités intellectuelles, physiques et affectives. On observe bien dans les résultats de ses interventions, une amélioration de la communication de l'enfant, son adaptation à la vie de famille et à l'école. Mais elles ne font toutefois que diminuer les symptômes, et aucun cas, ne guérissent l'enfant de son altération. En prenant ce second point de vue en compte, on suggère qu'un processus doit exister entre le cerveau de l'enfant et son milieu pour lui permettre de se sociabiliser et ainsi de se développer. [...]
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