L'éducation des jeunes filles en Afrique

Thèmes abordés

Éducation des jeunes filles, Afrique, scolarisation, État, moyens financiers, fille, garçon, UNESCO Organisation des Nations unies pour l'éducation la science et la culture, UNICEF Fonds des Nations unies pour l'enfance

Résumé du document

Éduquer une jeunesse c'est comme préparer l'avenir d'un pays. L'éducation instruit, cultive, responsabilise et idéalise. Bien que ces dernières années en Afrique, l'on peut se targuer d'une avancée notable en termes de scolarisation des jeunes, il faut tout de même renforcer cette scolarisation qui s'avère insuffisante et la rendre plus dynamique.

La scolarisation ne sert à rien si l'élève ne retient absolument rien de ses cours ou s'il n'arrive pas à étudier dans les conditions nécessaires. C'est en ce sens que nos chefs d'État doivent nécessairement miser sur l'éducation. Il s'avère indispensable de mettre ces apprenants dans les meilleures conditions de travail afin que leur scolarisation soit une totale réussite. Et pour ce faire, nos dirigeants doivent être prêts à faire d'énormes sacrifices financiers. Mais laissez-moi vous dire qu'une jeunesse bien éduquée se chargera elle-même de développer son pays dans les années prochaines grâce à son savoir et son intelligence.

C'est cela la bonne nouvelle, investir sur cette jeunesse permettra à cette dernière de posséder les facultés intellectuelles nécessaires afin de se mettre totalement au service de son pays et poursuivre le processus de développement.

Extraits

[...] Même si on peut se targuer que la scolarisation a nettement évolué depuis une bonne décennie, celle de la jeune fille revient encore à l'ordre du jour. Comprenez maintenant que la fille a les mêmes droits que le garçon. Si les jeunes garçons sont scolarisés, les jeunes filles le doivent aussi. Car jusqu'à preuve du contraire, aucune théorie ne prouve et confirme que le garçon soit plus intelligent que la fille où que le garçon ait plus de chances de réussite que la fille. [...]

[...] L'élève doit être enseigné en développant l'intention de se mettre à disposition de son pays. Il faut tout aussi souligner que la non-scolarisation des enfants est davantage récurrente chez les familles des milieux défavorisés. Les moyens financiers sont un frein à la scolarisation de plus d'un enfant en Afrique et même dans le monde. C'est dans ce cadre que les États doivent mûrement penser à la gratuité de l'école. La place de l'enfant n'est pas au champ en train de labourer la terre. [...]

[...] La fille peut tout aussi bien réussir que le garçon. Si vous avez besoin d'une preuve attestant que la jeune fille à sa place à l'école et qu'elle peut aussi contribuer à l'évolution du continent. Nous allons nous référer aux statistiques, revoir les résultats du BAC Ivoirien session 2018, où moi-même j'étais candidat officiel. Les statistiques révèlent que sur 109 109 filles présentes aux examens, 53 189 sont déclarées admises. Nous avons donc un pourcentage de de réussite. Concernant les garçons, 59 108 garçons sont admis sur 134 524 garçons présents pour les compositions soit un taux de de succès. [...]

[...] L'éducation en Afrique est ce qu'il faut pour régler tous les problèmes qui freinent son développement et lui permettre de gravir les échelons au niveau mondial. Une population analphabète ralentit considérablement le processus de développement, car d'une mentalité en retard. L'école est le lieu du savoir. Un savoir qui permet à tout citoyen de contribuer à sa manière au développement de sa nation. Allons tous à l'école afin de devenir des instruments dynamiques au service de l'Afrique. Une éducation dont les filles ne devraient pas être exclues. [...]

[...] Cela demande un travail de plusieurs décennies. Force est de constater que plusieurs jeunes en Afrique et surtout issus des milieux défavorisés ne sont pas scolarisés ou du moins étudient dans des conditions précaires. Retenez bien que le défi n'est pas de scolariser des élèves qui finiront abrutis et mal enseignés, mais plutôt des élèves qui apprennent dans les meilleures dispositions et qui sortiront des intellectuels, capables de porter le flambeau de l'Afrique. Pour que ce défi soit relevé, la première étape sera de scolariser tous les jeunes en âge d'aller à l'école sans oublier les filles, toujours marginalisés. [...]