Neill (1883-1973), élevé en Ecosse, est marqué par une morale au conformisme moral et religieux.
D'abord instituteur, il reprend ses études et devient directeur d'école, ou il se fait connaître en publiant un journal d'instituteur de campagne.
Puis il rencontre l'américain Homer Lane dans son centre pour jeunes délinquants, The little Commenweath, ce qui constitua un tournant décisif de sa vie.
Il y découvrit ce qui sera le principe de sa pédagogie. Il décida alors d'installer son école de Summerhill en Angleterre en 1927. Il fut également influencé par les œuvres de Rousseau et de Freud.
[...] Les enfants apprennent lorsqu'ils le souhaitent. c. la pédagogie constructiviste Ce courant est celui se rapprochant le plus de la pédagogie utilisée par Neill. Sa théorie repose en partie sur les écrits et pensées de Rousseau, concernant une éducation épanouissante pour les enfants. Tout comme Rousseau, Neill est d'avis qu'il faut appliquer une éducation négative, c'est-à-dire laisser l'enfant faire ses propres expériences et découvrir le monde, la vie, seul, l'adulte pouvant parasiter ses découvertes. Cependant, alors que Rousseau dit que le savoir doit être enseigné à l'enfant lorsqu'il a une douzaine d'années, lorsqu'il a soif de savoirs, Neill préfère le laisser venir seul aux savoirs, quel que soit son âge. [...]
[...] Il y découvrit ce qui sera le principe de sa pédagogie. Il décida alors d'installer son école de Summerhill en Angleterre en 1927. Il fut également influencé par les œuvres de Rousseau et de Freud. Les principes de sa pédagogie: - la liberté de l'enfant, c'est-à-dire pas de discipline, pas de suggestion de l'adulte, pas de moral préconçue, pas d'instruction religieuse. - L'auto responsabilité, il pense que l'enfant n'est pas mauvais, mais bon et qu'il faut savoir lui faire confiance. [...]
[...] Le professeur n'est plus le médiateur privilégié. Il est là uniquement pour mettre en contact le savoir et l'élève. Il tient la place du mort et permet aux deux autres de se constituer comme sujets centraux Les deux autres processus ne sont pas exclus totalement : - axe savoir/enseignant ( processus enseigner - axe enseignant /élève ( processus former Cependant, ces deux axes sont au service du processus apprendre pour consolider et faire fonctionner la relation de base savoir/élève. Pour Jean HOUSSAYE dans les éléments de base nécessaires à toute pédagogie, il y a forcément un exclu. [...]
[...] A Summerhill, ils jouent des pièces écrites exclusivement par eux. De même que les décors et les costumes qui sont fabriqués au sein de l'école par les enfants. Le jeu a une grande importance à Summerhill, et Neill pense que l'on devrait laisser les enfants jouer le plus longtemps possible. Ce n'est pas tant ce qu'on enseigne à l'enfant qui est important, mais ce qu'il apprend Car pour Neill, le vrai savoir n'est pas quantifiable, car il ne vient pas des livres, mais des apprentissages que l'enfant fait de la vie. [...]
[...] C'est ce dernier qui dirige les débats, donne la parole à ceux qui la demandent, s'il ne se fait pas respecter des autres personnes, chacun prendra donc la parole comme bon lui semble, et ce sera la pagaille Chacun peut librement faire des propositions, en levant la main et chaque proposition est voter démocratiquement. Ainsi ils votent les heures de coucher, le fait de fumer, de jouer au ballon dans les salles . En règle générale, ce sont des propositions très concrètes et pratiques, du fait que la majorité des lois est proposée par des enfants. Toutes les lois votées sont assez bien respectées, du fait que ce sont les enfants eux même qui les ont voté. De même pour les punitions. [...]
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