Le secteur public et le secteur privé sont tous les deux des secteurs de scolarisation. Quelles offres pour chaque secteur ? Existe-t-il une égalité des chances de réussite ? Il existe un travail de Gabriel Langouët et Alain Léger qui ont réalisé deux ouvrages, deux références mondiales sur la question. Le premier est une comparaison des deux secteurs, le deuxième est un rapport aux deux secteurs, « Le choix des familles : école publique ou école privée ».
Ils sont partis de deux constats chiffrés :
Sur des graphiques circulaires, on constate que la part qu'occupe le public est de 83,7% contre 16,3% pour le privé dans les années 1980. Les élèves sont suivis de leur sixième jusqu'au Bac.
Par la suite, on constate qu'en fait, il faut prendre de la distance par rapport aux chiffres puisque les chiffres réels seraient 55,5% d'élèves pour le public, 7,5% d'élèves pour le privé et environ 28% de zappeurs qui font les deux.
Nous n'avons donc pas deux blocs l'un face à l'autre mais des trajectoires d'élèves. Certains sont fidèles au public pendant toute leur scolarité, hormis les zappeurs. La manifestation pour le privé est de grande importance, pour comprendre les différences dans les raisonnements, il ne faut pas voir en termes de « secteurs », mais en termes de « trajectoire ». Plus de ¼ des personnes ont fréquenté les deux secteurs lors de leur cursus scolaire. Il reste un très petit nombre fidèle au privé.
[...] Ecole publique ou école privée? Le choix des familles Le secteur public et le secteur privé sont tous les deux des secteurs de scolarisation. Quelles offres pour chaque secteur ? Existe-t-il une égalité des chances de réussite ? Les débouchés sur l'attente des familles Il existe un travail de Gabriel Langouët et Alain Léger qui ont réalisé deux ouvrages, deux références mondiales sur la question. Le premier est une comparaison des deux secteurs, le deuxième est un rapport aux deux secteurs, Le choix des familles: école publique ou école privée Ils sont partis de deux constats chiffrés Sur des graphiques circulaires, on constate que la part qu'occupe le public est de 83,7% contre 16,3% pour le privé dans les années 1980. [...]
[...] Ceux qui s'affranchissent le plus de cette contrainte sont ceux qui ont le plus grand capital social. Une catégorie sociale exprime des attentes en fonction du type de secteur. L'attachement à la laïcité Les cadres supérieurs sont la catégorie la plus importante dans ce domaine avec 35% des familles. L'attachement pour des motifs religieux Ce sont les cadres qui sont le plus représentatifs. Conclusion La signification des résultats est que tout le monde n'est pas libre de la même façon vis-à-vis de la scolarisation. [...]
[...] Mais alors pourquoi les artisans, les commerçants, les agriculteurs se sentent-ils capables de juger la compétition entre les enseignants ? Les familles fidèles au public jugent moins la compétition entre les enseignants. Ceux qui se permettent de juger dans cette catégorie sont une moyenne de 72% de personnes. Il existe des différences d'interprétations simplistes en terme de capital culturel. Les familles de zappeurs ont-elles le même problème que les autres ? 80% des zappeurs jugent la compétition des enseignants. Les plus exigeants seraient les artisans commerçants et les professions intermédiaires. Chaque secteur est en face d'une problématique familiale différente. [...]
[...] L'exemple de l'échec de l'entrée en 4e Plus l'enjeu de l'orientation approche, plus le nombre de zappeurs augmente. Le changement avant l'entrée en 4e est l'anticipation d'un verdict scolaire en terme d'orientation. Le changement pendant l'entrée en 4e est une échappatoire pour une orientation déjà prise, définie. Reste une idée fausse. Celle selon laquelle les familles scolarisent leurs enfants selon une idéologie. L'enjeu est celui de la réussite scolaire, pas d'une idéologie. Une autre idée fausse, le libre choix des familles. Le système scolaire est un supermarché où l'offre n'est pas la même. [...]
[...] Le rapport de la disponibilité des enseignants est très important pour les classes populaires (surtout les ouvriers), quelles que soient les conditions (ces classes sont beaucoup plus nombreuses). En terme d'attente des familles, il faudrait que l'école soit comme une seconde famille pour les ouvriers, les artisans commerçants. C'est un lieu d'accueil où les enfants sont confiés. L'école quant à elle, surtout dans le secteur public, attend des familles une seconde école. Le malentendu-école / famille concerne la majorité des familles mais pas toutes. [...]
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