En France, le système éducatif est une institution en perpétuelle évolution. On cherche à améliorer, aujourd'hui encore, l'instruction des nouvelles générations par le biais de l'école, qui a pour père fondateur Charlemagne. Effectivement, son conseiller, Alcuin met en place la première école réservée à former l'élite laïque et religieuse de la société ; ainsi, au cours du Ier siècle on assiste aux prémices de cette fondation. Et de par cette base, l'évolution historique de la France sera marquée par un changement plus ou moins constant de l'école primaire qui cherche à parfaire l'instruction des écoliers. Instruction, qui par le biais de l'école est devenue progressivement et difficilement un droit pour tous ; droit qui est synonyme d'égalité. Législation qui se caractérise de plus par un devoir de gratuité, d'obligation ainsi que la laïcité. Comme le relevait Victor Hugo dans son roman Les Misérables au XIXe siècle, « l'égalité a un organe : l'instruction gratuite et obligatoire ». L'instruction est l'un des objectifs recherchés par cette institution, elle souhaite libérer l'individu d'une quelconque domination ou d'une dépendance à autrui.
[...] Et de par cette base, l'évolution historique de la France sera marquée par un changement plus ou moins constant de l'école primaire qui cherche à parfaire l'instruction des écoliers. Instruction, qui par le biais de l'école est devenue progressivement et difficilement un droit pour tous ; droit qui est synonyme d'égalité. Législation qui se caractérise de plus par un devoir de gratuité, d'obligation ainsi que la laïcité. Comme le relevait Victor Hugo dans son roman Les Misérables au XIXe siècle, l'égalité a un organe : l'instruction gratuite et obligatoire L'instruction est l'un des objectifs recherchés par cette institution, elle souhaite libérer l'individu d'une quelconque domination ou d'une dépendance à autrui. [...]
[...] Cependant elle étend cette exigence aux instituteurs des écoles privées, et ce en supprimant le privilège de la lettre d'obédience. Cette nouvelle génération d'instituteurs se caractérise par la foi laïque c'est un terme emprunté à Ferdinand Buisson en 1911 dans son ouvrage La foi laïque. Cela correspond au fait que cette dernière est une religion sécularisée. Un tel idéal était nécessaire, du fait que malgré leur appartenance à la religion ils refusaient la tutelle revendiquée par le clergé, ils croyaient en Dieu, mais refusait la domination d'une quelconque superstition au sein de l'école. [...]
[...] Si l'on avait pris le parti de réviser alors les brevets et d'exclure de l'enseignement tous ceux qui n'auraient pu faire preuve de la capacité requise, presque toutes les écoles de France auraient été fermées ipso facto 1837. De plus, les commissions d'examen n'étaient pas toujours aptes à juger les maitres du fait que cette commission étant principalement composée de notables, ils ne connaissaient donc pas le fonctionnement de l'école, et encore moins les méthodes pédagogiques. En soi ce n'est pas de l'incompétence au sens propre du terme, mais plutôt une inégalité des compétences. [...]
[...] Et enfin, le troisième élément de cette unité est que ce sont les communes qui paient les locaux. Elles supportent toutes les dépensent de l'école : les bâtiments, le mobilier, leur entretien, le chauffage par exemple. Cette nouvelle protection assure ainsi au personnel une certaine indépendance. Toutes ces nouvelles réglementations permettent à l'instituteur d'avoir une position sociale qui comme à être protégée par l'état. Ainsi, la fin du XIXe siècle s'exprime par le biais de ces différentes lois par un nouvel agencement de l'institution scolaire. [...]
[...] La laïcité : élément fondamental de ce nouveau système éducatif primaire. Les grands avancements mis en place par les lois Guizot et Falloux se prolongent par celles de Ferry. Effectivement la loi du 16 juin 1881, établie la gratuité de l'enseignement dans les écoles primaires, et par la suite celles du 28 mars 1882 et 30 octobre 1886 organisent l'enseignement au sein du système primaire et sont donc à l'origine de la laïcité en France. Ce principe de laïcité est apparu aux yeux du gouvernement comme la condition indispensable pour garantir à chacun l'accès à l'école, car jusqu'alors, l'éducation était réservée aux classes les plus aisées. [...]
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