Afin d'étudier le fonctionnement de l'école de Chicago, il faut tout d'abord prendre en compte la distinction entre la sociologie Américaine et la sociologie Européenne.
En effet, la société Américaine à été très précoce dans le rôle qu'elle à joué pour intégrer la sociologie comme discipline à part entier. En effet, celle -ci à été précocement institutionnalisé et intégré dans les universités. Leur sociologie n'est pas une sociologie pensée intellectuellement par des philosophes et des théoriciens comme en France (sociologie de bibliothèque), mais une sociologie de terrain.
En effet, ils ont pour but d'enseigner la sociologie empirique, et se déplacent très souvent sur le terrain. Celle-ci s'est construite à partir de ses enquêtes empiriques demandées par des institutions extérieures voulant en connaitre sensiblement plus sur les mouvements et changement sociaux comme l'urbanisation fin du XIXe et début du XXe siècle.
[...] La migration devient une conséquence de la désorganisation sociale en Pologne. Thomas démontre que pour faire de la sociologie, il faut varier les méthodes (passer par l'observation, varier et élargir les méthodes). Thomas insiste sur le fait que les communautés polonaises vivant à Chicago ne correspondent pas à une reproduction des communautés polonaises en Pologne. On peut en effet observer une pratique religieuse spécifique à la communauté. Ils pratiquent l'endogamie (se marier dans son groupe social). Ces pratiques ne sont pas les mêmes que celles existant en Pologne. [...]
[...] Il faut faire de la ville un laboratoire social. Pourquoi les migrants reconstituent des quartiers en fonction de leur origine ethnique ? Pour ce faire, il engage pour ce faire des hommes connaissant le terrain comme des journalistes et notamment Robert Park. Journaliste et conseiller de leader politique. Il est engagé comme professeur de sociologie dans cette nouvelle discipline. Robert Park étudie de 1898 à 1899 la psychologie et la philosophie à Harvard, dernière discipline où il suit les cours de William James. [...]
[...] Il y a prise de conscience et création d'une conscience sociales. Cela entraine une augmentation du degré d'interactions entre migrants et société d'accueil. L'adaptation : Il existe toujours une compétition, mais les groupes ne s'ignorent plus. En particulier ceux qui font partie de la même origine. Ils commencent à reconnaitre un partage entre eux et société d'accueil (partage économique, financier, politique) Assimilation : C'est l'adoption de valeur et d'une vie communautaire. Il en résulte la création d'un partage, d'une mémoire, et d'une expérience commune. [...]
[...] Il voit un lien entre l'organisation spatiale et l'organisation géographique. Pour comprendre l'intégration d'un groupe, il faut comprendre comment ce groupe est intégré dans la ville. Le département de sociologie devient très vite répandu et domine la sociologie américaine jusqu'en 1945. Aux Etats-Unis, une nouvelle discipline est marquée par l'apparition et la création d'une association professionnelle. Park sera directeur de la sociologie Analyse de l'immigration et des relations sociales. Cette question est absente de la sociologie française jusqu'en 1970. Mais il fut longtemps un sujet pour la démographie. [...]
[...] Cette question a été traité par un sociologue de Chicago : Frazier, Le noir à Chicago, une étude raciale et émeutes raciales en 1919. L'idée de cycle est utile si on ne le reprend pas de façon successive. Les deux premières phases peuvent se reproduire sans forcément accomplir la phase d'assimilation. Les noirs se distinguent ainsi de l'assimilation culturelle et celle politique et économique. Ils sont assimilés culturellement, mais sont exclus des relations économique et politique (année 60). On peut voir que l'école de Chicago à fortement insister sur la portée de l'interactionnisme entre les individus. [...]
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