La dynamique de la 'Place du Pont' à Lyon, exposé de 20 pages réalisé en 2ème Année de Licence d'Anthropologie/Ethnologie.
Habitante du quartier, j'ai eu l'occasion d'observer assez régulièrement et de discuter avec un certain nombre de personnes, ce qui m'a permis de traiter un ensemble d'aspects qui pourraient paraître trop vastes et donc traités de manière superficielle de prime abord mais que j'ai tenté d'étayer le mieux possible en m'appuyant sur des références diversifiées. J'ai inséré en annexe 1 le plan du quartier afin de situer au mieux son organisation spatiale et la disposition de ses rues.
1. Introduction
2. Bref historique de la place du Pont
3. Présentation de la Place et des rues alentours
4. Un espace/temps urbain, une dynamique
5. Le rapport à la Place : le cas des étudiants
6. Le commerce
7. Un lieu de sociabilité
8. La manifestation d'une culture
9. En guise de conclusion
Bibliographie
[...] Il commence de l'autre côté du pont de la Guillotière mais il tend à être étendu avec les travaux de rénovation qui ont lieu actuellement sur les quais du Rhône. En revanche dans une autre perspective, plus officieuse, nous pouvons parler de centre urbain dans la représentation des populations maghrébines qui ne vivent pas dans le quartier. En effet, une grande partie des hommes debout viennent de la périphérie de Lyon. J'ai pu observer les flux, matin et soir, des personnes qui arrivent en bus et repartent le soir de la même manière. [...]
[...] BATTEGAY, Les recompositions d'une centralité commerçante immigrée : la Place du Pont à Lyon in Revue Européenne des Migrations Internationales CONFÉRENCE : A. BATTEGAY, La place du Pont à Lyon, entre visibilité publique et pratiques urbaines Le Tango De La Rue, le 9/03/2005 DICTIONNAIRE : P. BONTE et M. IZARD. Dictionnaire de l'ethnologie et de l'anthropologie, éd. Quadrige, Puf Remarque faite par A. BATTEGAY lors d'une conférence à Lyon Extrait de son article : Les recompositions d'une centralité commerçante immigrée : la Place du Pont à Lyon Extrait de l'ouvrage de R. BEKKAR, N. BOUMAZA, D. [...]
[...] Les femmes maghrébines utilisent la place en tant que passantes pour diverses raisons. Elles font partie du quartier autant que les hommes mais de manière beaucoup plus discrète et sur une moins longue durée. Enfin, c'est également un lieu de rencontre qui permet de lier connaissance avec des gens de même origine et de parler de sujets communs : la discussion est plus facile entre personnes de même condition, de représentation commune, de langues et de cultures aux références historiques, sociétales et religieuses communes La place du Pont permet d'éviter l'isolement, elle est en quelque sorte un point de repère pour ces hommes et ces femmes qui ne sont pas nés ici. [...]
[...] L'Harmattan A. RAULIN, Anthropologie urbaine, éd. Armand Colin ss la direc. de P. DESCOLA, J. HAMEL et P. LIMONIER, La production du social. Autour de Maurice GODELIER, éd. Fayard OUVRAGES AYANT APPORTÉ DES ÉLÉMENTS HISTORIQUES : A. [...]
[...] Face à cela, j'ai mis en parallèle les piétinements des gens de la Place (piétinements souvent sur place ou sur un petit périmètre) et les grandes enjambées, rapides, des passants, autour de la Place, près du tramway. D'un côté, une certaine attente et tranquillité, se font ressentir, de l'autre, c'est "la course" qui prend le dessus. Cela nous renvoie aux notions de circulation et de déplacement caractéristiques d'un espace urbain. A ce propos, les voitures ont aussi leur place dans la place, d'un point de vue élargi à la Place Gabriel Péri. [...]
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