Droit de grève, droit à la liberté d'expression, revendications professionnelles, Constitution de la Ve République, délit de coalition, délit pénal, Napoléon III, loi Le Chapelier du 14 juin 1791, Révolution française, loi Olliver du 26 mai 1864, article 414 du Code pénal, syndicats professionnels, loi de Waldeck-Rousseau du 21 mars 1884, Constitution du 27 octobre 1946, secteur privé, secteur public, durée légale, sanctions disciplinaires, préavis de grève, loi des 40 heures hebdomadaires du 21 juin 1936, loi des congés payés du 20 juin 1936, grève des ouvriers de l'usine Breguet du 11 mai 1936
Nous savons que dans le monde entier, de nombreuses personnes se manifestent tous les ans pour des revendications professionnelles ce que l'on nomme les grèves. Il s'agit de révolutions collectives par des salariés de différents domaines pour mettre fin à certaines inégalités permettant une amélioration des conditions de travail, initiées généralement par les syndicats. Ceci peut être possible pour des causes différentes comme l'amélioration des conditions de travail, le salaire, la sécurité sur les lieux de travail... En France, la grève est établie comme un droit : elle est donc présente dans la constitution de la Ve République. Cependant, pour aboutir à cela, il a fallu un combat sur plusieurs années. Ainsi, nous pouvons nous demander en quoi le droit de grève est un moyen d'expression efficace suite à sa mise en place.
[...] Ils vont donc permettre de représenter les travailleurs en défendant leurs intérêts et leurs droits. Ce n'est qu'à la Libération (après 20 ans) que le droit de grève a été totalement appliqué. Il est inscrit dans le préambule de la Constitution du 27 octobre 1946 « Le droit de grève s'exerce dans le cadre des lois qui le réglementent ». Il a donc fallu attendre la Ve République pour que ce dernier soit complètement reconnu. Nous verrons par la suite le déroulement des grèves. II. [...]
[...] Elle est donc présente dans la Constitution de la Ve République : « le droit de grève s'exerce dans le cadre des lois qui le réglementent » et accordée dès 1946. Cependant, pour aboutir à cela, il a fallu un combat sur plusieurs années. Ainsi, nous pouvons nous demander en quoi le droit de grève est un moyen d'expression efficace suite à sa mise en place. Pour cela, nous verrons dans un premier temps, l'histoire du droit de grève en parlant de la loi d'Ollivier. [...]
[...] Le licenciement ne peut pas prendre pour objet la grève, sauf si le gréviste effectue des fautes lourdes, comme la participation personnelle et active à des actes illégaux. Il faut également savoir que le droit de grève n'est pas absolu. Si cette dernière est jugée comme abusive, elle peut être considérée comme illégitime, et donc peut être sanctionnée. De même, si les conditions ne sont pas respectées par les grévistes, ils s'exposent à des sanctions disciplinaires égales à celles d'un salarié absent sans motif légitime. [...]
[...] Pour expliquer concrètement l'intérêt d'une grève, nous pouvons nous appuyer d'un exemple précis. IV. Un exemple de grève en France Nous allons ici prendre l'exemple d'une grève qui a eu un poids au sein de notre pays. En mai et juin 1936, une grève générale a été décrétée en Alsace. En effet, les ouvriers de l'usine Breguet du Havre partent en mouvement suite à des licenciements d'ouvriers qui avaient refusé de travailler le 1er mai, jour de la fête du Travail. [...]
[...] Mais ce droit a été mis en œuvre à la suite de plusieurs événements très compliqués. Il a connu des évolutions très importantes. Le droit de grève ne peut être réalisé qu'à travers plusieurs conditions, et si celles-ci ne sont pas respectées, de lourdes sanctions peuvent apparaître. [...]
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