Dossier de sociologie sur l'avortement. Est ce une autonomie de la femme enceinte ou un droit de tuer ? La législation de la contraception a été défendue initialement pour éviter les avortements. En effet, la France au cours du XXème siècle modifiera sa législation d'abord dans un sens très répressif puis dans le sens d'une libéralisation. L'histoire de cette légalisation et la violence des luttes illustrent assez bien comment l'avortement est devenu un objet conflictuel avec de multiples dimensions juridiques, morales, éthiques et religieuses. L'interruption volontaire de grossesse reste un acte médical particulier car il engage des questions éthiques et philosophiques spécifiques tel que le droit à la vie, le droit de disposer de son corps, les relations à la maternité et au désir d'enfants ainsi que les rapports des couples.
[...] L'avortement permet alors à la femme d'être autonome par rapport à sa désision d'avoir des enfants afin de pouvoir donner aux enfants qu'elle choisira d'avoir une meilleure vie. Conclusion Pour conclure on peut dire que l'avortement ne peut être considéré comme un meurtre alors qu'il change la vie de millions de femmes. Les conséquences de la légalisation de l'avortement en France comme dans d'autres pays ont été que cela a considérablement amélioré les conditions sanitaires de sa prise en charge entrainant ainsi une réduction spectaculaire des complications graves et des décès : on compte aujourd'hui moins d'un décès par an en France lié à la pratique de l'avortement. [...]
[...] Elle considère l'ivg comme un droit de tuer. Cela s'explique par le fait que pour l'Eglise chaque individu est un être unique qui demande à être reconnu et promu comme tel. Afin de reussir à vivre chaque individu à besoin de l'aide de tous principalement de ceux qui l'ont engendrés. Pour l'Eglise, si on n'accueille pas tous les êtres vivants sur Terre, et s'il n'y a pas une entraide mutuelle de tous les individus entre eux, la vie tout court ne peut pas exister. [...]
[...] Une année de retard augmente donc le coût de l'enfant. Le couple procrée des enfants plus tôt. Quand les époux sont engagés dans des investissements en capital humain, (diplôme ou qualification), le coût d'opportunité de l'enfant n'est pas mesuré par le revenu présent, mais par l'ensemble des revenus présents et futurs actualisés que ce diplôme permet d'espérer. L'arrivée d'un enfant fait perdre le revenu présent et l'ensemble des revenus supplémentaires espérés. Le coût d'un enfant est donc plus élevé dans la phase d'investissement en capital humain. [...]
[...] Ce serait alors la principale source d'agression physique sur les individus, la principale violation des droits individuels. Les adversaires de l'avortement parlent alors de génocide. Si vous pensez que le fœtus n'est pas un être humain et que vous ne voulez pas vous embarrasser d'un enfant parce qu'au moment où vous prenez la décision d'avorter cette naissance est non désirée, ce chiffre traduit tout bêtement une erreur de programmation dans l'étalement de vos naissances désirées. Ce fœtus n'arrive pas au bon moment. [...]
[...] Pour les femmes de 25 à 34 ans, l'âge habituel de la maternité, c'est le contexte affectif qui apparait déterminant. Elle vont chercher à être sûre de leur partenaire et si elles ne le sont pas elles préfèrent avorter que d'élever un enfant seule. Par ailleurs pour les mères d'au moins deux enfants, l'IVG est clairement un moyen d'éviter une naissance de "trop". D'autre part on constate que pour les femmes de 35 ans et plus, la trajectoire professionnelle semble aussi déterminante que le contexte affectif. [...]
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