Même si cela est rare, on peut encore de nos jours, rencontrer dans les médias des informations relatant un acte de cannibalisme, que ce soit dans des cultures qui le pratiquaient autrefois, que dans des cultures où ce fait de société a été banni depuis longtemps. Dernier exemple en date : un Américain abattu par un policier pour ne pas avoir voulu arrêter de manger le visage d'un autre homme. La presse l'avait alors surnommé « le zombie de Miami ». On remarque que ce surnom n'est absolument pas anodin et reflète une certaine répulsion de ce phénomène culturel. On peut dès lors se poser la question de savoir si chacun d'entre nous inviterait un anthropophage à sa table, pour le dîner, tout en sachant que son convive a pour habitude de manger de la chair humaine. Ce sujet reflète une question très importante dans notre société actuelle, celle de la différence de culture entre les hommes, et l'acceptation ou non de cette différence.
[...] Il est donc intéressant, d'un point scientifique, historique et philosophique de savoir d'où sont issues les différences de cultures entre les hommes. L'universalisme, qui consiste en vouloir promouvoir une unique culture si s'appliquerait à tous les hommes, entraînerait donc une banalité de l'être humain. Conclusion : Nous avons vu, au cours de se développement, qu'il est nécessaire de ponctuer son approche de la différence culturelle et de l'acceptation de celle-ci : nous avons admis qu'il était nécessaire d'accepter la différence culturelle, sans jugement personnel ayant pour source sa culture propre : il est nécessaire de bannir l'ethnocentrisme, qui reflète seulement un manque d'ouverture intellectuelle de la part de la personne. [...]
[...] Les droits fondamentaux de l'homme a. Il est nécessaire de considérer que tous les hommes font partie d'une même espèce, ce qui implique qu'il est nécessaire de les juger de façon similaire Tous les humains peuvent se reproduire entre eux, et engendrer des enfants qui eux aussi seront féconds : telle est la preuve que l'humain est une espèce unique. Si c'est une espèce unique, il conviendrait de dire que les humains sont soumis à des lois universelles qui sont premièrement d'ordre naturel manger, boire, dormir - mais aussi de lois universelles d'ordre humain, comme la liberté ou l'égalité. [...]
[...] Cependant, je pense, qui serait tout possible, d'inviter à sa table un anthropophage, à la condition que celui-ci soit omnivore et ne nourrit pas que de chair humaine, et à condition que ce dit convive soit aimable, afin que le repas se déroule de façon agréable. On peut donc maintenant répondre à la question que nous nous étions posée en début d'exercice : on ne peut pas tout accepter d'une culture radicalement différente de la nôtre car cette culture peut ne pas avoir les mêmes principes fondamentaux que le monde a aujourd'hui admis comme universels un exemple parmi tant d'autres : le droit à l'intégrité physique et dont le non-respect paraît choquant. [...]
[...] Par exemple, on peut trouver de nombreux exemples dans la liberté politique des Nations ; ainsi, on voit la volonté de promouvoir la démocratie dans le monde, même si un régime autoritaire peut respecter les droits des individus ; on peut prendre pour exemple le blocus américain de l'île de Cuba, qui dure depuis près de 50 ans : les Cubains vivraient peut-être mieux aujourd'hui si le commerce international leur était ouvert. Cependant, au nom de la démocratie, les américains empêchent toujours l'ouverture sur l'étranger de l'île Transition : doit-on cependant accepter tout et n'importe quoi au nom du relativisme culturel ? Existe-t-il des critères universels de jugement d'une civilisation ? Si oui, ces critères peuvent-ils condamner une caractéristique d'une culture comme l'anthropophagie ? II. [...]
[...] La première limite de droits fondamentaux : l'application de ceux-ci Il est cependant nécessaire de noter que l'application de droits universels de l'homme au niveau international est très difficile : on peut imposer à un pays de façon internationale des lois qu'il ne veut pas ratifier. Ainsi, on ne peut obliger la République Populaire de Chine à adopter un régime respectant les droits fondamentaux de l'homme. Transition : Critiquer une autre culture que la nôtre peut donc se faire sans comparaison avec notre propre culture, mais avec des critères universels. Cependant, il est nécessaire de considérer que ces droits fondamentaux n'ont pas pour but de promouvoir une culture en particulier. III. Les limites des jugements culturels a. [...]
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