La diversité sociale contemporaine, les populations, sujettes, discrimination, embauche, femme, séniors, minorités visibles
Les populations sujettes à une discrimination à l'embauche sont en premier lieu les femmes, les seniors, mais fait nouveau, les minorités visibles et les handicapées.
Sans sombrer dans un casting de mauvais gout, l'entreprise peut décider de diversifier ses effectifs de préférence vers les femmes, les seniors, les personnes handicapées ou les minorités visibles selon ses besoins, ses capacités, et la réalité de son paysage social. Elle peut aussi choisir de mener de concert ces différentes orientations. Des questions spécifiques et souvent de bons sens se posent pour chacune de ces cibles, qu'il s'agisse d'une femme en partance en congé maternité, d'un salarié en fin de carrière, d'un candidat handicap » ou d'un habitant d'un quartier dit « difficile », éloigné de l'emploi ou déscolarisé.
[...] L'entreprise peut prendre des stagiaires toute l'année, dès la 4eme ou la 3eme, suivis par des salariés tuteur volontaires. Cet entré en entreprise peut aboutir en apprentissage voir même en embauche. Ce stage permet d'évaluer ces jeunes et d'identifier leurs envies. Une entreprise basée dans un quartier populaire doit privilégier l'ancrage territorial et embaucher dans son bassin d'emploi via des relais associatifs, au lieu de chercher des gens habitant à l'extérieur de ce lieu de vie. [...]
[...] La fin de collège est un moment charnière pour donner une idée de ce que sont les métiers au sens large. Il faut expliquer aux plus jeunes, particulièrement à ceux susceptible d'être discriminés, ce qu'est l'entreprise, pour les ouvrir le champ des possibilités. En plus d'y trouver un vivier de recrutement, les salariés peuvent intervenir au sein de l'école. Quand ils présentent leur métier, un secteur d'activité ou une formation, ils informent concrètement les élèves et donnent une image positive de l'entreprise. [...]
[...] Ils les aident à prendre du recul sur certains sujets sensibles. En transférant ses compétences à un plus jeune, le senior aide ce dernier à prendre confiance et à se professionnaliser. Sur un chantier par exemple, un salarié expérimenté peut coacher les jeunes, leurs transmettre le savoir faire, et leur montrer les bon gestes et répondre à leurs questions. Les minorités visibles Comment lutter contre les préjugés qui pèsent sur les minorités visibles ? La bataille se gagne en communiquant et en mettant en avant des exemples de réussite. [...]
[...] Cela se prépare tôt : dès 45ans, les RH doivent proposer des bilans structurés et des entretiens approfondis pour faire le point et proposer une formation nécessaire. Outre les entretiens annuels et le plan de formation, certaines grosses entreprises préconise une entretient point carrière dès 45ans mené par le N+2 et réintégré tous les 5 ans. un besoin de compétences rafraichies Les seniors seraient nul en informatique, mais il suffit de leur montrer plaide la HALDE. Réactualiser ses compétences permet à tout âge de garder une certaine acuité, quel que soit le secteur d'activité. [...]
[...] Pour lever ces préjugés, il faut un peu d'imagination et beaucoup de management, confirme un expert. Certains métiers réputés difficiles ont longtemps été occupés par des hommes, de surcroit à une époque où les hommes travaillent et les femmes restées à la maison. Nous n'avons pas de levier pour cela. En revanche, on peut avancer en améliorant les conditions de travail comme vue précédemment, tout aussi invalidantes pour un homme que pour une femme dans ces métiers pénibles. Il ne faut pas oublier une réalité pénible pour les femmes dit de double travail. [...]
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