Dissertation très bien réalisée concernant l'avenir des retraites en France mais également dans d'autres pays européens où le système de répartition prévaut. A la suite du commentaire, l'auteur définit les termes et expressions importantes. Document de 6 pages au format Word.
[...] - Cotisations sociales : On distingue le part salariale (c'est en quelque sorte une épargne déduite mensuellement du salaire des travailleurs pour financer leur pension de retraite) de la part patronale (c'est la contribution des employeurs au plan de pension de leurs employés). - La durée légale du travail est définie par le gouvernement et correspond au nombre de trimestres nécessaires pour avoir droit à une retraite pleine. Depuis la loi du 24/7/2003, cette durée s'étend à 160 trimestres aussi bien dans le secteur privé que public. [...]
[...] C'est sur ce principe plutôt rassurant de prime abord que repose le système des retraites en France ; rassurant en effet jusqu'à ce que le rapport Charpin souligna la gravité des menaces qui pèsent sur ces retraites par répartition étant donné qu'il n'y aura plus assez d'actifs par rapport aux retraités ! C'est alors qu'une panique, tout à fait justifiée d'ailleurs, s'empare des Français ; il faut désormais absolument et urgemment trouver une façon de venir à la rescousse du système de retraite en France. D'où la fameuse suggestion d'avoir recours aux riches. [...]
[...] Le Gouvernement pourrait aussi augmenter les cotisations, de tous évidemment, ou diminuer les retraites à payer à chacun. Une autre solution pourrait consister à financer la hausse des cotisations de retraite par la hausse de la productivité qui est présentement de par an alors que les frais supplémentaires associés à l'allongement de la vie humaine, plus la prise en charge des nombreux retraités d'aujourd'hui (issus du baby boom d'après la 2è grande guerre) ne demanderait qu'une hausse de 0.5 point des cotisations de retraite par an selon l'OFCE. [...]
[...] A présent, on pourrait se poser la question suivante : il parait évident désormais que les riches à eux seuls ne peuvent pas sponsoriser tout le système des retraites en France ; le concours de tous est donc sollicité ; en admettant que le rapport Charpin ait raison et qu'effectivement même en s'y mettant tous ensemble, les Français actifs restent loin du compte ; y a-t-il d'autres solutions ? La répartition par capitalisation, comme c'est le cas aux Etats-Unis demeure une solution. [...]
[...] Malheureusement, ces recettes, quoique énormes, demeurent largement insuffisantes. Pire encore, la masse des retraites à financer ne cesse d'augmenter continuellement à cause du prolongement de l'espérance de vie en France. Même en poussant l'audace jusqu'à augmenter le taux d'imposition des riches à on reste loin du compte. Ce qui n'a tout de même pas empêché le gouvernement Raffarin, d'accorder des baisses sur l'impôt des revenus de ces riches ; sans doute a-t-on craint de se retrouver sur la pente descendante de la courbe de Laffer , de l'économiste Américain de l'Université de Chicago Arthur LAFFER. [...]
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