Ce dossier a pour objectif de présenter le problème de l'ours dans les Pyrénées ces vingt dernières années d'une façon chronologique, tout en ayant une approche sociologique. Il ne prétend pas faire une exposition exhaustive des faits, ni de donner des solutions à ce problème, mais y apporter un regard plus scientifique qu'une simple énumération de faits. Après avoir succinctement présenté les acteurs en présence, nous verrons donc les différentes étapes qui ont marqué ce dossier épineux de 1984 à aujourd'hui. Puis nous essayerons de faire une comparaison du modèle de gestion des prédateurs en France et en Suède afin de voir quelles évolutions sont possibles pour la France sur la question.
[...] Celui-ci doit être atteint avec la meilleure acceptation possible de ces prédateurs par les populations exposées. Le gouvernement a fixé il y a une dizaine d'années un seuil minimal de population et de naissances pour chaque espèces en prévoyant de l'augmenter pour un objectif plus ambitieux s'il était atteint et si l'acceptation était bonne parmi les éleveurs. Les chasseurs forment un groupe de pression fort aussi en Suède (peut être plus qu'en France) que le gouvernement essaie de prendre en compte. [...]
[...] Les associations les plus influentes sont Artus, la Fédération Régionale des Associations de Protection de la Nature du Sud Ouest, Ferus, le WWF (Fonds mondial pour la nature), Cap-Ours ou le Fonds d'intervention éco-pastoral (FIEP). La plupart sont nées dans les années 80, lorsque certains écologistes ont décidé de prendre ce combat comme priorité. Les écologistes de tous bords soutiennent la défense et l'implantation de l'espèce, notamment les Verts. Cependant, les Verts sont largement minoritaires au conseil régional des Midi-Pyrénées, et dans la plupart des municipalités des Pyrénées. Leurs arguments sont qu'il faut restaurer la biodiversité et le patrimoine pyrénéen, une disparition de l'ours ayant des conséquences pour les autres espèces. [...]
[...] Toutefois, pour les reproducteurs de forte valeur, comme pour les autres animaux (ovins, chevaux, etc . c'est à l'éleveur d'estimer le prix de sa bête, sous contrôle d'un inspecteur du comté. L'objectif est que les éleveurs ne soient pas lésés du fait de l'attaque des prédateurs, pour créer chez eux une acceptation de leur présence. D'ailleurs, de plus en plus on a décidé de faire en sorte que tout prédateur ayant attaqué du bétail soit abattu. On montre ainsi que l'on fait passer l'éleveur avant le prédateur protégé. [...]
[...] Le plan de réintroduction des ours 10 IV- Des solutions sont possibles : le cas de la Suède 11 A. La population des animaux prédateurs en Suède 11 B. La politique suédoise face aux dégâts des prédateurs 12 Conclusion 15 Bibliographie 16 Périodiques 16 Sites Internet 16 Annexe 17 INTROduction CE DOSSIER A POUR OBJECTIF DE PRÉSENTER LE PROBLÈME DE L'OURS DANS LES PYRÉNÉES CES VINGT DERNIÈRES ANNÉES D'UNE FAÇON CHRONOLOGIQUE, TOUT EN AYANT UNE APPROCHE SOCIOLOGIQUE. IL NE PRÉTEND PAS FAIRE UNE EXPOSITION EXHAUSTIVE DES FAITS, NI DE DONNER DES SOLUTIONS À CE PROBLÈME, MAIS Y APPORTER UN REGARD PLUS SCIENTIFIQUE QU'UNE SIMPLE ÉNUMÉRATION DE FAITS. [...]
[...] Toutefois, c'est un sujet qui est plus compliqué lorsqu'il s'agit d'agir, car les hommes politiques sont toujours soucieux de ne pas trop susciter d'opposition afin de ne pas devenir trop impopulaires. Ce dossier a donc été, comme nous le verrons, longtemps une patate chaude qu'on se passe de main en main jusqu'à ce que quelqu'un soit obligé d'agir. D'autre part, l'Union Européenne soutient la défense et la réintroduction des Ours dans les Pyrénées. Elle les finance largement grâce au programme Life. [...]
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