Le terme « multiculturaliste » désigne aussi bien un fait (les sociétés, étant composées de groupes culturellement distincts) qu'une politique (mise en oeuvre selon des modalités et des degrés divers) visant au final à la coexistence pacifique entre des groupes ethniquement et culturellement différents. De tout temps les sociétés multiculturelles ont existé, mais le traitement politique de la diversité culturelle est relativement récent. En effet, depuis une quinzaine d'année le débat s'est fait plus vif autour de cette question et on ne peut aujourd'hui nier que des groupes qui se distinguent par des convictions philosophiques, religieuses ou morales, ainsi que par des spécificités culturelles, des coutumes ou pratiques sexuelles vivent sur le même territoire. Le multiculturalisme se pose comme une alternative à l'idée que la cohésion nationale ne peut-être obtenu seulement par l'adhésion de tous à une culture dominante.
Quelle voie choisir entre une politique de reconnaissance universaliste de tous les individus en tant que citoyen et une politique de reconnaissance des particularismes tout en restant dans un cadre d'égal valeur des individus?
Comment chacun peut-il affirmer ses particularités culturelles sans nuire aux autres?
Quels peuvent être les effets pervers du multiculturalisme?...
[...] Par exemple des groupes comme Zebda chante la notion de multiculturalisme en France. Leur but étant de répandre l'idée d'un monde sans racisme et sans haine. Le cinéma également traite le sujet des différentes communautés qu'elles soient homosexuelles ou ethniques. Absence d'enseignement des cultures et civilisations. Les français vivent dans une ignorance mutuelle de leurs différences régionales que ce soit du pays basque ou de la bretagne. Dans le domaine spirituel, malgré le renouveau religieux, le niveau d'information de la population reste bas et l'enseignement des religions à l'école reste interdit. [...]
[...] Comparaison entre deux modèles de politique multiculturaliste A. Antiracisme, égalité des chances et intégration (Canada/États- Unis) Les groupes sont confirmés et promus dans la sphère publique aux États- Unis. Les communautés sont institutionnalisées et la vie publique américaine ressemble à une juxtaposition de différentes communautés. La logique communautaire a pour but d'affirmer les droits de ces communautés et de pallier un défaut de représentation politique dont elles patissent. C'est dans cette logique que des mesures administratives ont été prises pour tenter de rattraper les carences de la société. [...]
[...] C'est en ce sens que l'on peut parler d'un côté aliénant des communautés d'appartenance. Mais le problème se pose aussi de l'individu qui appartient à plusieurs communautés. A laquelle doit-il se référer? Leurs conditions économiques ne s‘améliorent pas forcément. Le problème est qu'en aidant les minorités à conserver leur langue ou leurs pratiques culturelles, on ne va pas forcément améliorer leurs conditions économiques et leur ascension sociale. Pourtant, en Amérique du Nord tous les membres des minorités ne sont pas défavorisés et ceux qui savent profiter des avantages sont rarement les plus défavorisés. [...]
[...] Les differentes politiques multiculturalistes SOMMAIRE I. Rappel sur le multiculturalisme A. Origine du multiculturalisme En Amérique du Nord Une prise de conscience lente en France B. Plusieurs facteurs et raisons de l'affirmation identitaire L'exclusion économique La désaffection politique C. L'idéal multiculturaliste 1. Tout est culturel et toutes les cultures se valent 2. Reconnaissance entière des identités dans la sphère publique 3. Quête du bien commun et du juste II. Comparaison entre deux modèles de politique multiculturaliste A. Antiracisme, égalité des chances et intégration (Canada/États- Unis) B. [...]
[...] Rappel sur le multiculturalisme A. Origine du multiculturalisme 1)En Amérique du Nord 4. Au Canada: Le concept de société multiculturelle a été lancé pour la première fois au Canada en 1965 dans le cadre d'un programme politique qui avait pour but d'apaiser les tensions existantes entre francophones et anglophones, ainsi qu'à intégrer le bilinguisme dans la fédération. Le multiculturalisme devenait un idéal politique visant la défense et la promotion des diversités culturelles des canadiens comme devoir d'État. Mais la forme constitutionnelle n'allait prendre forme qu'en 1969. [...]
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