Les évolutions démographiques vont avoir des conséquences sur la population active, qui représente la valeur des entreprises. Ces évolutions sont la conséquence, d'une part des comportements d'activité des hommes et des femmes à chaque âge, et d'autre part des facteurs démographiques, tels que la fécondité, la mortalité ou les mouvements migratoires. Grâce à cela, il est possible de déterminer le niveau et la structure, par sexe et par age, de la population en âge de travailler.
Le recensement de 1999, effectué par l'INSEE, nous informe sur les projections de population pour les années à venir . Cette étude révèle que la population en âge de travailler va diminuer d'ici une vingtaine d'années De plus, la part des plus de 60 ans et plus, par rapport aux 20-59 ans va augmenter de manière très significative à partir de 2007.
Entant donné que les jeunes générations sont moins nombreuses que les anciennes générations et que l'espérance de vie augmente, nous allons vers un vieillissement de la population totale et donc de la population active. En effet en 2050, 22,4 millions de personnes seront âgées de plus de 60 ans, soit 85% de plus qu'en 2000. Les plus de 60 ans représenteront alors 35% de la population totale. Parallèlement, la part des moins de 20 ans dans la population totale, qui diminue depuis 1975, continuera à reculer et passera de 28% en 1990 à 24% en 2010 et à 22% en 2025.
[...] Ce scénario implique que la baisse du chômage soit accompagnée d'une baisse parallèle du nombre des préretraites et des chômeurs âgés, dispensés de recherche d'emplois. Ce scénario conduit à une diminution de la population active plus tardive : autour de 2008-2009. Pour finir d'autres facteurs sont également source d'incertitude en ce qui concerne, les différents scénarios, par exemple les comportements d'activité des jeunes, des femmes et des plus âgés. La période de diminution de la population active correspond au moment où les départs à la retraite seront plus nombreux. Les entreprises auront, en plus, moins de main-d'œuvre disponible pour remplacer leurs salariés sortants. [...]
[...] Ce qui implique qu'au préalable l'entreprise puisse identifier ses talents et les compétences nécessaires. Nous pensons donc que les entreprises doivent se préoccuper de cette évolution, car le vieillissement de la population aura inexorablement des conséquences sur la structure des effectifs, ce qui impliquera des réorganisations. La difficulté, pour les entreprises, réside dans le fait que l'évolution démographique dépend de différents facteurs, qui influence la structure de l'évolution. Il devient donc difficile, pour les entreprises, de prendre des décisions sur le long terme en matière de Ressources Humaines. [...]
[...] Les salariés de plus de 50 ans sont les plus touchés par les licenciements et sont plus que les autres, menacés de chômage de longue durée. Cela est amplifié, par le fait que le taux de chômage peut avoir des effets durables sur les taux d'activité. En effet, les salariés sortis de l'activité le sont souvent de manière définitive, surtout lorsque cela est simplifié par des dispositifs spécifiques, tels que les départs anticipés instaurés à partir des années soixante-dix. Pour finir L'effondrement des taux d'activité des plus de 60ans en France constitue sans doute le fait le plus remarquable sur la période et est la conséquence directe de la décision de départ à la retraite à 60 ans prise en 1982. [...]
[...] En effet en millions de personnes seront âgées de plus de 60 ans, soit 85% de plus qu'en 2000. Les plus de 60 ans représenteront alors 35% de la population totale. Parallèlement, la part des moins de 20 ans dans la population totale, qui diminue depuis 1975, continuera à reculer et passera de 28% en 1990 à 24% en 2010 et à 22% en 2025. Dans le contexte de l'entreprise, cela veut dire que les salariés seront de plus en plus âgés et avec le papy-boom, nous pourrons observer de plus en plus de départs massifs à la retraite. [...]
[...] Les taux d'activité et leurs déterminants Afin de pouvoir envisager la structure possible de leurs effectifs, nous pensons qu'il est primordial que les entreprises s'intéressent aux éléments, qui peuvent influer sur la structure de la population active, telle que l'activité des jeunes, l'activité des femmes et l'activité des salariés les plus âgés. Les évolutions passées du comportement des jeunes ont montré une diminution constante de leur taux d'activité de 1975 à 1997. Cette baisse s'est accentuée, des années quatre-vingt jusqu'au début des années quatre- vingt-dix. Néanmoins, l'INSEE a noté une remontée récente de l'activité des jeunes, qui serait du au développement rapide de l'apprentissage et donc du nombre d'apprentis. L'évolution du taux d'activité des femmes peut également modifier la structure du nombre d'actifs. [...]
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