L'une des plus sérieuses carences théoriques générales des théories actuelles de la société et donc de l'économie moderne qui attribuent un rôle central au savoir est la manière plutôt indifférenciée dont elles traitent l'élément clé, soit le savoir lui-même. L'importance cruciale attribuée au savoir dans ces théories n'est pas étayée d'analyses approfondies et éclairées du concept de savoir. Notre savoir du savoir, à bien des égards, n'est pas très développé. J'ai essayé de démontrer ailleurs que nous sommes en train de passer d'une société industrielle à une société du savoir.
[...] Zachary, V. Dupriez, Structures scolaires et équité pédagogique Les actes des XIXe journées de l'Association d'Economie Sociale, L'Harmattan, Paris, 1999). [24]. M. Crahay, Peut-on lutter contre l'échec scolaire?, De Boeck Université, Bruxelles [25]. M. Demeuse, C. Monseur, S. Andrianne, A. [...]
[...] Viovy, Objectifs de l'enseignement des mathématiques et des sciences, In G. Fourez, Enseigner les sciences en l'an 2000, Belgique : Presses Universitaires de Namur, pp. 13- Pour bien comprendre la sociologie de l'éducation durkheimienne, il convient donc de référer les textes fondamentaux que sont Éducation et sociologie, L'éducation morale et L'évolution pédagogique en France à ces deux modalités de l'approche structuro-fonctionnaliste, qui ne sauraient d'ailleurs être considérées en discontinuité. Éducation et sociologie, ouvrage présenté par Paul Fauconnet, paru en 1922 et regroupant les textes suivants : L'éducation, sa nature son rôle et Nature et méthode de la pédagogie repris l'un et l'autre de F. [...]
[...] L'instruction englobe l'enseignement et l'éducation, et par ailleurs, l'enseignement et l'éducation sont étroitement imbriqués. Cependant, il demeure absolument indubitable qu'on peut savoir beaucoup et n'en être pas du tout modifié pour autant. Quelle est la tâche de l'éducation ? L'éducation a pour tâche de former le caractère, de créer un système défini de réflexes permanents et conditionnés qui assureraient un fonctionnement déterminé de l'homme dans la vie. Pour cela, nous n'avons pas de méthodes physiques, mais nous savons avec quelle force l'homme modifie ses réflexes quand agit sur lui ce qu'on appelle le sentiment. [...]
[...] Si l'instruction extra-scolaire est un levier puissant qui permet de donner une culture plus élevée aux masses populaires, elle l'est aussi pour transformer ceux qui se croient instruits. Grâce à cela nous pourrons souder l'immense chaîne populaire qui, empreinte des souffrances du passé, se fraiera une voie vers son avenir suivant le fil conducteur des sciences et de l'art dont les valeurs sont nombreuses et qui, telles des petites rivières, doivent se jeter dans ce fleuve trouble et sombre. La fusion sera bénéfique, car ce fleuve trouble et sombre, mais puissant, est justement le milieu dans lequel doit se développer et s'épanouir tout ce que la culture contemporaine contient malgré tout de bon, car qui peut nier que la science et l'art du passé contiennent d'immenses valeurs ? [...]
[...] Nous savons que la structure des organes et du système nerveux renferme expérience accumulée de sorte qu'à une certaine action de la nature n'importe quelle petite créature réagira sans faute, toujours de la même manière, de façon très précise et complexe. Au fil d'innombrables années, cette expérience s'accumule en éliminant les individus inadaptés, en fixant le mécanisme adaptatif, par la voie de modifications anatomiques ou physiologiques des organes, des tissus à la suite d'un certain mode de fonctionnement. C'est ainsi qu'un coléoptère ou qu'une chenille savent ce qu'il faut faire pour que leurs larves ou, au contraire, les papillons soient dans des conditions favorables, savent de quoi a besoin une créature dont les réactions lui sont foncièrement étrangères. [...]
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