Définition d'un modèle idéologique : Ensemble d'idées qui forment la base fondatrice et fédératrice d'une société. Le système qui découle de son application peut servir de référence pour d'autres sociétés qui aspirent à l'imiter, ce qui permet à ce modèle d'exercer un rayonnement extérieur (cf. l'URSS et les USA dans le cadre de la guerre froide, tentant d'imposer ou de proposer leur modèle idéologique). Ce modèle peut évoluer au cours du temps (ex : le modèle communiste de Staline n'est pas exactement le même que celui de Khrouchtchev). De même, le rayonnement de ce modèle peut fluctuer (ex : de 45 à la fin des années 60, le modèle américain s'impose dans tous les domaines, puis est davantage contesté. De même, le modèle soviétique est à son apogée dans les années 50-70, puis régresse pour disparaître en 1991).
[...] Boris Eltsine, prenant la tête de la résistance à une tentative de putsch, interdit le PCUS en Russie, et démantèle le KGB. Gorbatchev laisse alors ses fonctions de président et l'URSS disparaît en 1991, laissant place à 15 états souverains. Il n'y a plus de modèle soviétique. [...]
[...] Les successeurs de Staline cherchent à éviter l'émergence d'un nouveau dictateur, libérer le Goulag, et mettre fin aux répressions de masse. Ainsi, Khrouchtchev marque clairement la rupture avec le stalinisme. Le modèle soviétique n'est donc plus monolithique. Le modèle économique La société soviétique est collectiviste : la propriété privée a presque disparu, toutes les entreprises appartiennent à l'État, qui les gère par le biais de la planification autoritaire. L'État soviétique est extrêmement puissant : il prend en main le destin de la collectivité comme la vie des citoyens, dans tous les détails. [...]
[...] Le modèle social Les idéaux sociaux sur lesquels repose le modèle soviétique allient à la fois une société sans classe et égalitaire. Pour les Soviétiques, la liberté qui règne en Occident n'est qu'une illusion, la vraie liberté réside dans l'émancipation du prolétariat. Le monde étant coupé en deux, l'URSS organise une vaste offensive idéologique contre toute création dénotant de prétendues influences de la "décadence occidentale". Le régime impose une littérature officielle, un art de la propagande. Dans la réalité, les idéaux de cette société ne sont donc pas respectés. [...]
[...] La mise en place du Kolkhoze, servant à nourrir, à peu de frais, la main-d'œuvre, compromet tout progrès. Après la mort de Staline, Khrouchtchev fait part d'un volontarisme aménageur en donnant l'occasion de réformer un système économique peu efficace. Il veut "Rattraper et dépasser les Etats-Unis", en mettant l'accent sur le développement des industries de consommation, du logement et de l'agriculture, secteurs jusque-là négligés. Tout au cours de ces années, on améliore les conditions de vie de la population. Khrouchtchev lance des grands projets comme la mise en valeur des "terres vierges" du Kazakhstan. [...]
[...] Le modèle social Le modèle des États-Unis véhicule une image de richesse et d'abondance, c'est le matérialisme. Les riches offrent le modèle de la réussite sociale, et la réussite matérielle, ils créent des fondations pour aider, c'est le modèle de l'american way of life. On assiste également à l'apparition des banlieues, havres de paix, symbole de l'aisance. Elles témoignent de la diversité et du dynamisme de la civilisation suburbaine. Cependant, derrière cette face riche de nombreuses inégalités subsistent. Dans le Sud, la ségrégation raciale exerce ses ravages, les Noirs et les Blancs vivent séparés, les mariages mixtes sont interdits, etc. [...]
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