Dossier réalisé dans le cadre d'un cours d'Ecjs.
Thème : L'usage des drogues.
[...] Ils se battent pour la dépénalisation de la consommation des drogues. Parmi eux, se trouvent le CIRC et ACT UP. Le CIRC (Collectif d'Information et de Recherche Cannabique) multiplie les actions médiatiques comme l'envoi de 577 joints aux députés. Quant à l'association ACT UP, elle réclame l'annulation de la loi de 1970. Philippe Mangeot, le président, pense qu' "en transformant en délit l'aveu de la consommation de drogues, notre société étouffe la liberté d'opinion et surtout empêche tout débat sur un sujet si grave qui ruine la santé de nombreux citoyens". [...]
[...] La dépénalisation de l'usage des drogues est en fait la suppression des sanctions pénales pour la seule consommation d'un produit interdit. La vente de drogue n'est pas autorisée pour autant. La dépénalisation ne concerne pas l'usage public ou ses conséquences. Par exemple, la consommation libre d'alcool s'accompagne de l'interdiction d'ivresse publique ou de conduite en état d'ivresse. La dépénalisation me convient tout à fait dans ce sens. La notion de légaliser un produit, quant à elle, revient à autoriser la distribution de ce produit. [...]
[...] Ce sont eux qui sont à l'origine des rapports comme le rapport Roques. Ce rapport est capital dans l'histoire du débat sur la dépénalisation des drogues. C'est la pièce maîtresse dans ce dossier des partisans. Il établit une classification des drogues selon leur niveau de dangerosité. Il met en cause la différenciation entre drogues licites et drogues illicites. Dans ce rapport, le cannabis qui appartient aux drogues illicites est jugé anodin alors que l'alcool et le tabac apparaissent aux côtés de l'héroïne, parmi les produits les plus toxiques. [...]
[...] Dans les adversaires de la dépénalisation des drogues, on retrouve les scientifiques. Contrairement aux scientifiques partisans, le gouvernement n'a jamais fait appel à leur compétence dans le cadre des études préalables à l'ouverture d'un débat sur les drogues. Pourtant, leurs études connaissent une renommée internationale (surtout aux Etats-Unis). Ils osent quand même se prononcer surtout sur le rapport Roques. En effet, le professeur Laqueille a déclaré: "les études sur les effets des drogues chez l'homme sont impossibles à réaliser en France. [...]
[...] Elle avait dépénalisé l'usage des drogues mais a du revenir sur sa décision car entre 1983 et 1992, le nombre de décès par overdose avait été multiplié par 10. A la hausse de la consommation, on peut ajouter le problème de poly-consommation car l'usage de drogues est rarement seul : ajoutées à de l'alcool, les drogues font un "cocktail" qui induit une augmentation des comportements agressifs. Les conséquences d'une telle dépénalisation pourraient être très importantes. En premier lieu, une révolte criminelle des marchands clandestins serait à revoir . Ensuite, bien sur, l'augmentation du nombre de drogués est évidente. [...]
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