Travail rédigé sur l'engagement politique dans notre société.
[...] Cette diminution de l'engagement se mesure notamment par le taux d'abstention, c'est-à-dire la mesure de la proportion d'individus inscrit sur les listes, mais qui ne participent pas au scrutin. Par ailleurs, tout comme l'engagement politique, l'engagement syndical ne cesse de diminuer dans notre société. En effet, au XIXème siècle, le syndicalisme prenait une place très importante dans la société. Mais, actuellement, on pourrait plutôt parler de crise du syndicalisme, qui serait un affaiblissement de la légitimité des syndicats et de leur influence dans l'entreprise. Trois facteurs permettent d'expliquer cela. En premier lieu, l'organisation des syndicats et leur orientation est une première explication, principalement favorisée par l'opacité des syndicats. [...]
[...] Enfin, ils ont été fragilisés par l'atomisation l'individualisation) de la société actuelle française. A contrario, une seule sorte d'engagement ne perd pas de son importance dans notre société, et semblerait même en gagner : l'engagement associatif. En effet, chaque année, les associations crées ne cessent d'augmenter. On compterait, par exemple, en associations de plus par an (même si une nuance se doit d'être apportée : on connaît leur acte de naissance, mais pas leur acte de décès), et ce, malgré une montée de l'individualisme. [...]
[...] Tout d'abord, les anciens modèles semblent bafoués, et peu à peu remplacés par des formes nouvelles (Nouveaux Mouvements Sociaux, les NMS Seul l'engagement associatif prend encore une place toujours plus importante dans la société française. En effet, ces groupements associatifs permettent aux citoyens de parler en nom propre (assumer leurs propos), et, ils sont désormais légitimés. Malgré tout, il nous apparaît que le sujet collectif cède la place au sujet individuel. Est-ce une réalité nouvelle ou un effet de regard porté par le politologue ? [...]
[...] Tout d'abord, l'engagement peut-être politique, comme syndical ou encore associatif. Dès lors, l'on constate que l'engagement politique, très important au XXème siècle, tend à diminuer, c'est-à-dire que moins en moins d'individus vont s'intéresser au politique. Ceci est la résultante du désintéressement, toujours plus grand, des individus pour la chose politique. Ce désintéressement est, lui aussi, le résultat de différents phénomènes. Tout d'abord, on assiste à une montée de l'individualisme, qui, selon Tocqueville, est un sentiment réfléchi et paisible qui dispose chaque citoyen à s'isoler de la masse, de ses semblables, et à se situer à l'écart de sa famille et de ses amis Celui-ci, comme l'indique son nom, n'incite plus les citoyens à participer à la chose publique car ils n'ont plus d'intérêt à y participer. [...]
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