Dissertation de Philosophie portant sur l'incarcération des délinquants juvéniles. Elle étudie le phénomène de la délinquance juvénile, démontre que la prison n'est pas un endroit adapté aux jeunes et étudie des solutions pour éviter aux jeunes cette punition extrême.
[...] Durant l'adolescence, le jeune cherche ses propres valeurs morales qui feront de lui un adulte responsable. Cette période de la vie le rend fragile. La prison n'est donc pas un endroit adapté car il risque d'y subir l'influence des autres détenus souvent plus âgés. Une influence qui s'avère parfois mauvaise car cultivée de cette rancœur contre la société. Le jeune court donc d'énormes risques en s'identifiant à un groupe de détenus comme à ses camarades de classe. Par ailleurs, la prison ne facilite pas l'apprentissage de la vie du jeune. [...]
[...] La prison ne permet pas l »'apprentissage de l'amour ni celui de la vie en famille. Le jeune risque donc de rester en marge de la société et de connaître une insertion difficile lors de sa sortie de prison. Enfin, l'emprisonnement l'empêche d'être reconnu. Chaque être humain a besoin de se sentir estimé. Sans l'estime d'autrui, celle de sa famille notamment, le jeune aura une mauvaise image de lui-même. Viendra alors un sentiment d'échec et de solitude qu'il comblera mal, comme on l'a vu précédemment, en entretenant des relations avec les autres détenus. [...]
[...] Je pense que les jeunes peuvent éviter la prison avec l'aide d'autrui. La famille, en suivant régulièrement et attentivement le jeune, sans pour autant l'envahir et sans qu'il se sente constamment surveillé, voire privé de liberté, peut l'aider à supprimer toute naissance de délinquance, en la prévenant avec des remèdes efficaces dès les premiers symptômes comme dans le cas d'une maladie virale. Je cite alors Françoise Dolto qui, comme d'autres psychanalystes, aide bien des parents dans leurs fonctions éducatives et affectives, et dans le même temps, les adolescents dans leur construction à travers ses nombreux ouvrages traitant de la difficile période de l'adolescence. [...]
[...] Premièrement, l'origine de la délinquance varie le plus souvent en fonction des formes ou manifestations de cette dernière. Les motivations d'un vol et celles d'un meurtre ne sont pas les mêmes. On peut le vérifier dans le cas du vol. A l'adolescence, il y a beaucoup de nouveautés Tout à coup, les copains, le groupe deviennent très importants : il suffit de voir que la mitoyenneté des élèves dans une classe n'est pas due au hasard ! Pour sortir ensemble, il faut de l'argent et tous n'ont pas les moyens. [...]
[...] Ici, les conséquences de la délinquance peuvent s'avérer très graves pour le jeune comme pour son entourage. Les origines et les formes de cette délinquance varient ensemble, leurs conséquences directes étant l'incarcération du jeune, si les actes sont fortement répréhensibles. Mais la prison n'est pas une sanction adaptée aux jeunes. En effet, l'incarcération n'est pas une solution à la délinquance car elle empêche la construction de la personnalité du jeune ainsi que son apprentissage de la vie et son besoin d'être reconnu. [...]
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