Exposé des arguments en faveur de l'avortement, chiffres à l'appui. Environ 11 pages au format Acrobat Reader.
[...] De plus, il existe des cas où la mère peut transmettre au fœtus des maladies (par exemple le SIDA) ou des maladies génétiques. Il est normal que ces mères puissent avoir le choix de ne pas contaminer un nouvel être vivant. De plus, chaque femme atteinte d'une maladie incurable (par exemple le cancer) doit pourvoir faire le choix de ne pas mettre au monde un futur orphelin. Les femmes ont aussi le droit de préserver leur propre santé lorsque la grossesse est un risque pour celles-ci (dû à l'âge ou à une pathologie particulière). Florian ALIBERT Alexis HORCHOLLE c. [...]
[...] D'un point de vue médical et légal, un fœtus de moins de 6 mois n'est pas un être viable, donc n'est pas un être humain. Or, l'IVG est toujours pratiquée avant ces 6 mois de grossesse. Il est donc évident que la question de tuer un être humain de se pose même pas, puisque le fœtus n'est pas viable. C'est cet argument qui est le plus repris par les adversaires de l'IVG, que l'avortement constitue un crime contre la personne humaine. Ainsi qu'on vient de le démontrer, rien n'est médicalement plus faux. [...]
[...] Les mineures Les mineures ne sont pas les plus touchées par les grossesses involontaires en France, mais c'est à elles qu'elles posent le plus de problèmes en terme de responsabilités. Ainsi, dans certaines familles, l'annonce de l'arrivée d'un enfant est plus irrecevable encore que celle d'un avortement. Comme l'a souligné le professeur Nisand, on n'accorde pas aux mineures la responsabilité de l'avortement, mais on leur charge la responsabilité d'un enfant. C'est pourquoi, l'IVG garantit aujourd'hui un droit de confidentialité aux jeunes femmes. L'avortement est donc nécessaire lorsque les familles de celles-ci pourraient faire subir toutes sortes de pressions à la future mère et à son enfant. c. [...]
[...] L'IVG était censé être le dernier maillon, le dernier recours à la maîtrise de la fécondité, car à l'époque la contraception n'était pas assez répandue pour en permettre pas un contrôle parfait Ce que prévoit la loi française Plusieurs lois et décrets se sont succédés depuis 1975 pour perfectionner le système de l'IVG. Ils concernaient en particulier l'allongement de la durée légale dans laquelle pouvait se pratiquer l'avortement, l'indemnisation des femmes, et la prise en charge des patientes, surtout des mineures. [...]
[...] Cette disposition s'applique notamment en cas de risque de grave malformation pour l'enfant. L'Ordre fédéral des médecins considère comme une lacune de la loi l'absence de délai légal en cas d'indication médicale". Les mineures La législation relative à interruption volontaire de grossesse n'évoque pas l'âge de la femme. Par conséquent, les dispositions générales relatives aux actes médicaux s'appliquent. L'accord des parents n'est donc pas nécessaire, dans la mesure où la jeune fille est suffisamment mûre et où elle possède la "capacité de discernement". [...]
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