Sport, société, école de la vie, miroir de la société, identité sociale, révolution industrielle, Première Guerre mondiale, discipline sportive, culture industrielle, classe ouvrière, bourgeoisie, football, congés payés, Loisirs, pratique sportive, démocratisation, cyclisme, place de la femme, féminisme, jeux olympiques, stratification sociale, discrimination sociale, tour de France, patriotisme, propagande sportive, Henri Desgrange, maréchal Pétain, régime de Vichy, sport business, sport de compétition, dopage, individualisme
Le sport du 20e rompt avec une vision simpliste de la pratique, comme une activité agréable vaine, rejetée dans les limbes d'un loisir infantilisant et montre que ses usages sociaux dessinent les contours d'un univers pleinement intégré à toutes les mutations structurelles de la société au 20e. Le sport n'est pas le fruit d'une génération spontanée, mais d'une réponse aux sollicitations de la fin du 19e par les instituteurs qui prônent le sport comme une école de la vie et par aussi les classes dirigeantes, mais aussi aux mutations industrielles de la fin du 19e qui permet aux ouvriers de découvrir les loisirs. Le sport suit une logique pédagogique, sociale, mais aussi politique. Dans quelle mesure le sport est-il un enjeu et le miroir de la société au 20e ainsi que de ses mutations durant ce siècle??
[...] La bicyclette se transforme un symbole de la culture populaire. L'automobile devient alors le nouveau signe distinctif des classes supérieures. Les participants aux premières courses automobiles sont membres de la haute société, de bourgeoisie. Le sport, un enjeu de pouvoir envers la société La volonté d'unir la société autour de l'image d'une nation sportive Le premier tour de France s'élance le 1[er] juillet 1903 sous la direction de Pierre Giffard, journaliste du Petit Journal et créateur du Vélo. Après la publication de J'Accuse en 1898, Giffard s'engage dans le camp des dreyfusards, mais cette prise de position n'est pas bien accueillie par certains actionnaires, notamment par le Comte de Dion (patron d'une marque d'automobile) qui lance journal concurrent, l'auto-vélo et met à sa tête Henri Desgrange. [...]
[...] L'entrée dans la Première Guerre mondiale permet de mettre en application les vertus pédagogiques et patriotiques du tour de France défendues dans l'Auto. Le 3 aout 1914, Desgrange s'adresse aux « petits gars français, depuis 14 ans que l'auto parait tous les jours, il ne vous a jamais donné de mauvais conseils, alors il faut en finir avec les Prussiens qui nous empêchent de vivre, d'être heureux ». Mais cette revanche pour la patrie entraine la mort de nombreux champions au front comme Lucien Petit-Breton (vainqueur du Tour de France 1907 et 1908). [...]
[...] Dans quelle mesure le sport est-il un enjeu et le miroir de la société au 20e siècle ainsi que de ses mutations durant ce siècle ? Le sport du 20[e] rompt avec une vision simpliste de la pratique, comme une activité agréable vaine, rejetée dans les limbes d'un loisir infantilisant et montre que ses usages sociaux dessinent les contours d'un univers pleinement intégré à toutes les mutations structurelles de la société au 20[e]. Le sport n'est pas le fruit d'une génération spontanée, mais d'une réponse aux sollicitations de la fin du 19[e] par les instituteurs qui prônent le sport comme une école de la vie et par aussi les classes dirigeantes, mais aussi aux mutations industrielles de la fin du 19[e] qui permet aux ouvriers de découvrir les loisirs. [...]
[...] Dans les années 1980, la chaine Canal Plus crée la ligue des Champions. Le spectacle s'universalise, les sportifs deviennent des vedettes, des modèles pour une société qui les admire. Dérive de la société : le dopage, un moyen pour arriver au succès Le début du dopage remonte au milieu du XXe siècle, époque à laquelle le sport se médiatise. Dans les années 1950, le dopage n'était pas un sujet tabou, les coureurs ne se cachaient pas de prendre deux pointures à cause des hormones de croissance. [...]
[...] Le loisir se démocratise et forme une culture pour tous, de masse. Démocratisation du sport grâce aux évolutions techniques de l'ère industrielle Le sport est une expression de la culture industrielle, devient un instrument d'exhibition du progrès de la civilisation technologique. La bicyclette est alors le symbole de la modernité et concrétise une des valeurs phares de la culture industrielle : la vitesse. Au début, sa production est artisanale puis elle se perfectionne au début du 20[e]. Les fabricants de bicyclette parrainent les premières courses pour mieux promouvoir leur produit. [...]
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