Ecoféminisme, désastre, politique, oppression, non-violence, mouvement social, mouvement féministe, Françoise d'Eaubonne, féminisme, patriarcat, capitalisme, fin du monde, Rachel Carson, Emilie Hache, Ursula Kroeber, mouvement écologiste
Le mouvement féministe pourrait se définir comme un mouvement social qui tend à une égalité de genre, en droit et en pratique, égalité mise à mal par un système patriarcal et sexiste auquel le mouvement féministe tente de sensibiliser et de mettre fin, de le repenser autrement.
Le mouvement écologiste, quant à lui, a pour priorités la conservation des ressources naturelles à travers notamment la lutte contre la dégradation, la fragmentation et la destruction des habitats et des écosystèmes au sens le plus large.
[...] L'homme conquiert tout, et continuer à raconter cette histoire est contre-productif pour l'autrice. Pour elle, l'ascension de l'Homme en matière de conquêtes aura une fin. Une fin à laquelle nous pouvons déjà assister. On retrouve également cette ambition de raconter l'histoire différemment dans Reclaim, qui est l'anthologie de textes écoféministes présentés par Emilie Hache que nous avons abordé dans la première partie. Les travaux de l'autrice sont notamment axés sur l'écologie politique avec un intérêt particulier pour la question du récit et de l'imaginaire puisqu'elle espère façonner d'autres manières de penser, de raconter, et dire le monde. [...]
[...] Ce n'est pas seulement une critique d'un ancien monde mais surtout une réponse. Comme nous l'avons vu dans la première partie, le mouvement écoféminisme rejette un monde, celui de l'oppression de l'homme sur la femme, ou de l'Homme avec un grand H sur ce notre environnement. Mais le mouvement va encore plus loin que cela, car non seulement il rejette la fin de quelque chose, mais il y a également cette volonté de recréer quelque chose et de repenser un monde nouveau, le monde d'après. [...]
[...] C'est une œuvre très intéressante car elle s'intéresse avant tout à pourquoi nous pensons comme nous pensons. Il écrit notamment une citation de Jean-Pierre Dupuy, que je trouve assez parlante : "Nous ne croyons pas ce que nous savons" En effet, le livre nous apprend que nos cerveaux déclenchent des mécanismes de peur, de fuite, lorsqu'il y a danger de menace. Voir le monde actuel comme une fin, comme quelque chose qui fait peur, est pour l'auteur inefficace voire contre productif pour participer à la création d'un monde nouveau. [...]
[...] Cependant, nous verrons que les principes de ce mouvement sont plus anciens puisque ancrés dans une Histoire commune que nous aurons, là aussi, l'occasion d'étudier. Mais l'objectif de ce combat reste la gestion égalitaire d'un monde à renaître. Nous guiderons nos recherches et notre raisonnement en nous appuyant sur la problématique : Dans quelle mesure le mouvement ecoféministe envisage-t-il la fin d'un monde pour repenser celui d'après ? Tout d'abord, nous aborderons dans une première partie l'idée que l'écoféminisme explique une fin du monde, qui a déjà eu lieu. [...]
[...] L'écoféminisme démontre DONC que les comportements d'exploitation, d'oppression et de domination des femmes par les hommes sont à relier avec ce que subit la planète, l'environnement, de la part de l'homme: les mécanismes d'oppression sont les mêmes et sont vivement observables aujourd'hui. Car oui, encore aujourd'hui, en 2021, soit 50 ans après le début d'une prise de conscience des années 70 de la limite des ressources planétaires mais aussi du traitement infligé à la Terre. Nous prenons conscience que l'homme, dominant, exploitant, y laisse sans cesse son empreinte. Au même titre, la femme peut se sentir dans cette boucle infernale d'oppression face notamment à des décisions politiques et un système où elle ne peut s'épanouir. F. [...]
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