La jeunesse, période de la vie entre l'enfance et l'âge adulte, a gagné en importance dans la vie des individus et des sociologues. En effet, avant, les enfants devenaient d'emblée des adultes à leur entrée dans le monde du travail, sans transition. Aujourd'hui, elle est une étape importante lors du développement des individus, une période de développement personnel, de scolarisation, de création de liens entre les personnes, et de création d'identité. Pourtant, peut-on parler concrètement d'une culture jeune qui rassemblerait les jeunes en un groupe social uni aujourd'hui en France ou y a-t-il trop de différences entre ces jeunes pour pouvoir les définir comme un groupe social uni ? La culture, au sens sociologique du terme, est l'ensemble des valeurs, des normes et des pratiques acquises et partagées par les membres d'une société. Un groupe social est un ensemble d'individus possédant des caractéristiques sociales communes et qui sont liés plus ou moins consciemment par des relations des intérêts communs, un sentiment d'appartenance.
[...] Le physique joue un grand rôle pour eux, et les codes vestimentaires sont très importants. Par exemple les jeans baggy les garçons qui portent leur pantalon à la moitié des fesses, les sweats à capuche Grâce à ces vêtements, les jeunes marquent une rupture avec les adultes et se créent une véritable identité en choisissant les vêtements qu'ils portent. De plus, ils constituent aussi un groupe social à part dans la mesure où ils ont un langage qui leur est propre et que les adultes peuvent avoir du mal à comprendre. [...]
[...] Cette culture est le bridge, les danses de salon, etc. Cette façon de différencier les cultures montre bien le refus des parents d'une culture jeune au sens large. Le fait de les intégrer au plus jeune âge à leur classe sociale en créant des contacts et leur apprenant les pratiques culturelles de leur classe sociale marque un point important dans cet argument. Par ailleurs, dans ces mêmes rallyes, il existe une fissure sociale, mais aussi sexuelle. Au début, les jeunes gens ne sortent qu'entre personnes du même sexe et font des activités entre filles, et ensuite ils se mélangent. [...]
[...] L'un pourrait être considéré comme un adulte, et l'autre comme un jeune. Si la limite d'âge n'est pas satisfaisant, nous pourrions utiliser le fait d'avoir fini ses études et de travailler comme la fin de la jeunesse, mais les comportements des nouveaux venus dans le monde du travail sont encore les mêmes que ceux des autres jeunes à proprement dit. Nous pouvons devenir vieux à n'importe quelle étape de notre vie. Des étudiants à l'ENA par exemple ont adopté la façon de s'habiller de leurs parents, ont rayé de leur langage des mots en verlan Ils ont donc beaucoup d'attributs qui pourraient faire parler d'eux comme des adultes, car ils sont plus proches du pôle du pouvoir que les autres jeunes encore sous l'autorité de la classe dirigeante (leurs parents). [...]
[...] Ils ont critiqué les mêmes choses et revendiqué les mêmes droits pour des intérêts communs en faisant une ligne de front face aux adultes, ce qui a permis de faire bouger les valeurs et les normes de notre société. En effet, leurs aînés sont la classe dirigeante, et eux peinent à entrer dans la vie active à cause du fort taux de chômage. Plus récemment, les jeunes se sont rassemblés pour former le mouvement de los Indignados et exprimer sur la Plaza del Sol leur mécontentement et leurs revendications. Pourtant, tous les jeunes ne revendiquent pas leur appartenance à un groupe social jeune Il reste de nombreuses différences entre les jeunes en général. [...]
[...] Nous ne pouvons pas parler de groupe social dans le sens où ils ont peu de caractéristiques en commun. Mais la véritable différence qui persiste entre les jeunes et celle qui peut nous empêcher de parler de groupe social uni, c'est celle des classes sociales. C'est le principal fossé qui sépare les jeunes aujourd'hui. Nous pouvons constater que les modes de vie entre les cadres et les ouvriers sont très différents : chez les jeunes cadres de 20 à 24 ans, le pourcentage de mariés en 1987 est trois fois plus faible que celui des ouvriers. [...]
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