Le kimono est sans doute le vêtement le plus représentatif de la culture japonaise. Il représente l'art, le raffinement et la culture du Japon. Dès son origine, il n'a cessé d'évoluer à travers les grandes périodes historiques, de la période du Jômon à nos jours. Par ailleurs, l'inspiration chinoise et occidentale modifiera l'aspect de celui-ci. Il était porté autant par les hommes que par les femmes et les enfants. Cependant, il est de moins en moins porté par les hommes. Remplacé par la mode occidentale, plus pratique et plus moderne, le kimono sert davantage dans les occasions formelles que dans la vie quotidienne. En outre, il était conçu de façon à s'adapter au climat chaud et humide du Japon. Quand arrivait l'hiver, l'on y ajoutait simplement quelques épaisseurs en plus. De plus, les différents types de kimono représentent la personne qui le porte. Ils sont définis par l'âge, les saisons, les occasions, le bon goût et le statut de celui qui le revêtit. Les motifs qui ornent ceux-ci, sont inspirés de la nature et sont en harmonie avec elle. Ajoutons que le terme même de « kimono » veut dire « chose que l'on porte sur soi ».
[...] Culture des femmes au Japon moderne : Le kimono sous toutes ses coutures Le kimono est sans doute le vêtement le plus représentatif de la culture japonaise. Il représente l'art, le raffinement et la culture du Japon. Dès son origine, il n'a cessé d'évoluer à travers les grandes périodes historiques, de la période du Jômon à nos jours. Par ailleurs, l'inspiration chinoise et occidentale modifiera l'aspect de celui-ci. Il était porté autant par les hommes que par les femmes et les enfants. [...]
[...] Le kimono, l'obi, le hakama et le haori peuvent être rangés facilement, car ils sont simples à plier de façon plate et rectangulaire. De plus, grâce à ses coutures droites, le kimono peut être décousu pour être lavé et remplacer les parties abîmées. Le patron se compose de deux pans de tissu qui font le corps du kimono (mihaba). Ils sont rejoints d'une couture droite au milieu du dos et laissés ouverts sur le devant et au niveau des manches. [...]
[...] Maintenant, voyons comment mettre un kimono pour femme. Premièrement, il faut préparer tout le nécessaire à l'habillement pour que tout soit à portée de mains. Il faut du fil et une aiguille pour pouvoir coudre le demi- col au col du kimono de dessous, les tabi, le hadajuban (chemise de dessous), le susoyoke (jupon), des serviettes et des coussinets de rembourrage, le nagajuban (kimono long de dessous), le han eri (demi-col), le eri shin (doublure du demi-col), le chikara nuno (ajusteur de col), le date-jime ou le date-make (ceinture ou écharpe de dessous), le kimono, le koshi himo (écharpe), la ceinture du kimono, l'obi, le kari himo (cordon temporaire), l'obi ita (support à obi), l'obi makura (coussinet à obi), l'obi age (écharpe sous l'obi), l'obi jime (cordon de l'obi) et les zôri (sandales). [...]
[...] Les robes deviennent accessibles à tous, elles ne sont plus réservées aux dames de la Cour. Le kosode est l'ancêtre le plus proche du kimono que l'on connaît aujourd'hui. Quant à l'obi, il reste secondaire pour ne pas entraver la beauté du kosode et ce jusqu'à la fin de la période Edo. À la Cour, le samurai va porter la combinaison du kamishimo et du hakama. Pour la vie de tous les jours, il porte le haori et le kosode. [...]
[...] L'homme de la Cour va favoriser le hirosode (manches larges) pour sa beauté et son élégance. Par le fait même, la jupe du vêtement sera allongée pour s'harmoniser avec celui-ci. La femme de la Cour est tenue de porter entre 10 et 20 épaisseurs de linge, qu'on appelle le jûni-hitoe, ce qui veut dire : les 12 épaisseurs. Celles-ci se voient au niveau des manches et du col et doivent être d'un parfait dégradé de couleurs, variables selon les saisons et les occasions (kasane no irome). [...]
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