L'intérêt pour la créativité est relativement récent. Avant la Seconde Guerre mondiale, les études portaient surtout sur l'analyse du processus de création, qui était considéré comme un phénomène rare et particulier, réservé à une élite intellectuelle de chercheurs et de grands créateurs capables d'inventer quelque chose de nouveau. Les connaissances dans ce domaine étaient donc basées sur la biographie des grands hommes tels que Poincaré, par exemple.
A partir des années 1950, les chercheurs commencent à faire une distinction entre la création et la créativité qu'ils considèrent comme étant accessible à tous et enseignable. Dès lors, on ne parle plus de créateurs mais de créatifs. A cette époque, le développement de la créativité apparaît comme une nécessité sociale et économique et devient alors un sujet d'étude à part entière. En effet, au sortir de la Seconde Guerre mondiale, la France a besoin d'être reconstruite et chaque entreprise se doit de produire plus et mieux que ses concurrentes. De ce fait, apparaît la nécessité de créer des choses auxquelles les autres n'ont pas encore pensé. La dimension qualitative de la créativité devient donc indispensable pour s'adapter au développement économique, au développement de la concurrence, à la transformation des méthodes, des techniques et des marchés de la nouvelle société industrialisée. Les entreprises se doivent d'être de plus en plus créatives pour faire face à la concurrence et à l'élargissement du marché. C'est dans ce contexte particulier que le terme de créativité est utilisé pour la première fois. Le sujet d'étude passe donc des créateurs aux individus créatifs et de l'étude de la création à celle de la créativité. La notion de créativité devient alors autonome par rapport à celle de création.
Il est également important de préciser que, dans ce domaine, la théorie est née du travail de terrain. En effet, comme Jean-Claude Abric le précise bien, « les réalisations pratiques et concrètes précédent et ne sont pas articulées dans la plupart des cas à un savoir théorique, et à un contrôle méthodologique » . Cependant, les recherches portant sur le processus de créativité de groupe ont tout de même permis de disposer d'un corps de connaissances suffisamment consistant pour étudier ce phénomène comme il se doit.
[...] Pour cela, i faut répondre à trois questions : Que cherche-t-on exactement ? Pour atteindre quel objectif ? et Avec quelles contraintes ? Vient ensuite la phase d'imprégnation du problème qui correspond à une transformation du problème de départ en sous problèmes. C'est la première étape où la créativité des individus est nécessaire par la production d'idées permettant de répondre au problème. Ici, tout ce qui va être dit et pensé sera ensuite examiné sous la question En quoi cette solution peut- elle résoudre le problème ? [...]
[...] En effet, comme Jean-Claude ABRIC le précise bien, les réalisations pratiques et concrètes précédent et ne sont pas articulées dans la plupart des cas à un savoir théorique, et à un contrôle méthodologique Cependant, les recherches portant sur le processus de créativité de groupe ont tout de même permis de disposer d'un corps de connaissances suffisamment consistant pour étudier ce phénomène comme il se doit. I. La notion de Créativité 1. Définitions La créativité consiste en une aptitude particulière de l'esprit qui lui permet de réaliser soit des découvertes, soit des inventions. Elle s'oppose à la productivité qui met l'accent sur la quantité et la répétition des gestes et des actions. Elle tient dans la qualité et la nouveauté. [...]
[...] C'est durant cette seconde étape que la créativité des membres du groupe est vraiment développée, stimulée par la matrice. Pour finir, il est nécessaire de faire un bilan général, c'est-à-dire que l'on juge toutes les solutions envisagées au cours de l'étape précédente dans le but de choisir celle(s) qui sera(ont) le mieux adaptée(s) au problème à résoudre. L'analyse morphologique est une méthode efficace mais sur laquelle nous ne disposons pas d'énormément de données dans la mesure où elle est principalement utilisée dans des domaines de pointe tel que l'aérospatial ou l'astronomie, domaines qui restent très discrets sur leurs activités Les Méthodes Cliniques Ces méthodes, dites cliniques, sont proches de ce que l'on appelle en psychologie la thérapie de groupe mais n'ont cependant pas les mêmes objectifs. [...]
[...] On ne se préoccupe donc plus des contraintes et on s'appuie sur toutes les ressources de l'imagination. Cette troisième phase est très importante car elle permet l'apparition de toutes les idées les plus originales. Ensuite, il faut opérer un croisement en associant les idées entre elles pour faire surgir de nouvelles propositions. Enfin, en aval, arrive l'évaluation des idées qui peut être réalisées par les mêmes personnes ou d'autres. On établit pour chaque idée émise un bilan en appréciant sa valeur. Pour cela, il faut faire appel aux contraintes déterminées lors de la première étape. [...]
[...] la phase de production. Cette phase consiste en l'utilisation systématique de la métaphore par analogie. L'analogie correspondant à un lien de ressemblance que l'on établit entre deux ou plusieurs notions différentes. Il y a différentes analogies possibles : analogie personnelle c'est-à-dire qu'on demande aux participants de s'identifier à un élément du problème et d'imaginer la réaction de cet élément ; analogie directe utilise dans une discipline les connaissances d'une autre ; analogie symbolique utilise les images, les symboles, les fantasmes, les mythes pour aider l'exploration du problème à traiter. [...]
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