Ce document est une introduction à la sociologie économique. Il l'identifie par rapport aux autres sphères sociales et aux sphères économiques. Il explique ses objets, ses enjeux et ses problèmatiques. Enfin il précise le rôle des institutions. Document de 2600 mots environ.
[...] Anthropologie économique, analyse économique et sociologie économique sont des perspectives synchroniques. Elles analysent à un moment donné du temps l'organisation d'une société pour y dégager la place de l'économie. A l'inverse l'histoire économique est une perspective diachronique, elle examine les transformations internes qui affectent la place et l'importance de l'ordre économique. Ces 2 approches sont complémentaires. Bibliographie : Bazin L., Selim M., Motifs économiques en anthropologie, L'Harmattan Berthoud G., "L'économie, un ordre généralisé ? Les ambitions d'un prix Nobel Pour une autre économie, Revue semestrielle du MAUSS, numéro Caillé A., Critique de la raison utilitaire, La Découverte Douglas M., Comment pensent les institutions, la Découverte frydman R., " Existe-t-il une division du travail entre les disciplines des sciences sociales ? [...]
[...] Dans son livre, le sociologue allemand Habernas distingue 3 types d'agir ou d'action. L'agir instrumental montre l'importance du rapport d'un individu à ses fins. Il doit donc être efficace dans l'usage des moyens utilisés. " L'acteur réalise un but en choisissant et en utilisant les moyens appropriés qui paraissent lui assurer son succés." On distingue 2 sous- types d'agir : - L'agir théologique ou l'acteur est face à un environnement non humain. - L'agir stratégique ou l'acteur intégre dans son environnement d'autres acteurs et d'autres stratégies. [...]
[...] La notion d'économie est polysémique. Karl Polanyi dans La grande tranformation distingue clairement la définition matérielle ou substentielle de l'économie de la définition formelle. Au niveau substentiel, l'économie désigne un certain domaine de la vie sociale dans lequel sont mobilisés des règles et des institutions dont l'objet est la production, la distribution et la consommation de biens ou de services qui sont nécéssaires à la vie individuelle ou collective. En ce sens, toute société quelqu'elle soit, présente dans son fonctionnement une sphère économique. [...]
[...] - Les institutions sont toujours légitimes. Elles sont acceptées globalement par les individus qui adhèrent à ces institutions. Les institutions ne prennant pas appui sur l'adhesion de la collectivité ne sont pas viables. Cette institution peut-être inculquée par l'éducation et les systèmes de valeurs qu'elle transmet. La forme d'adhésion par l'éducation est celle qu'on trouve dans les sociétés traditionnelles. Dans les sociétés contemporaines, l'adhésion se fait à partir d'une démarche plus explicite. On adhère plus ou moins aux institutions en fonction de critères de justifications par rapport auxquels on les évalue. [...]
[...] Ou peut on situer les sciences économiques ? Elles sont inscites dans les sciences humaines et sociales puisque les phénomènes économiques sont toujours situés dans une société ou dans une histoire. Néanmoins, elles ont été et restent toujours attirées d'une part par la formalisation mathématique, parfois excessive au risque de faire basculer le discours de l'économie du coté de la logistique(homo oeconomicus) et d'utre part du coté des sciences naturelles par la recherche des lois régissant les phénomènes économiques. On peut distinguer les théories orthodoxes et les théories hétérodoxes. [...]
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