Il y a 4 pièges dans lesquels il ne faut pas tomber lorsque l'on analyse l'organisation :
- Le matérialisme : Il s'agit de la tendance à voir les organisations sous l'angle matériel, de la voir sous la logique du toujours plus (plus de moyens, plus de budget, plus d'argent...). Ici, on est dans la logique du manque (il manque des bureaux, des logiciels...). Le matérialisme amène des discours de plaintes. Les moyens sont là, mais ils sont mal répartis. La répartition est inégale, car il y a des enjeux de pouvoir.
Il s'agit de transférer la structure des relations de pouvoir.
L'appauvrissement est le début de l'intelligence.
- Le formalisme : Il s'agit de penser qu'en mettant des règles, l'organisation fonctionnera bien. Selon le formalisme, si l'entreprise ne fonctionne pas bien, c'est qu'il n'y a pas de règles.
En fait, il faudrait établir un sociogramme, c'est à dire une représentation réelle des relations sociales.
[...]
Il s'agit d'une entreprise ancienne (l'âge d'une entreprise n'a de sens que par rapport à sa gamme de produit).
L'effectif est d'environ 1000 personnes (moyenne française : 14).
Le niveau technologique est faible et très stable (pas de bureau d'étude...). La concurrence est très forte.
La gamme de prix des produits est assez basse (de 1 à 20 francs). L'enjeu est donc fondamental, il s'agit de produire de façon massive. Le souci de qualité est très faible, car les prix sont faibles, et qu'il n'y a pas de service après vente.
Il n'y a aucune relation avec la clientèle (distribution des produits vers des grands organismes de distribution) (...)
[...] Les moyens sont là, mais ils sont mal répartis. La répartition est inégale, car il y a des enjeux de pouvoir. Il s'agit de transférer la structure des relations de pouvoir. L'appauvrissement est le début de l'intelligence. Le formalisme : Il s'agit de penser qu'en mettant des règles, l'organisation fonctionnera bien. Selon le formalisme, si l'entreprise ne fonctionne pas bien, c'est qu'il n'y a pas de règles. En fait, il faudrait établir un sociogramme, c'est à dire une représentation réelle des relations sociales. [...]
[...] Ce qui est fondamental dans l'organisation, c'est le pouvoir. On ne travaille pas pour simplement gagner de l'argent, mais le travail est une façon de s'accomplir (un travail pour avoir = un travail pour être). Le pouvoir, c'est la relation entre A et B : A a fait faire à quelque chose que B n'aurait pas fait sans A. La rationalité absolue, est la rationalité de sens commun, de la rue. C'est passer en revue tous les objets et tous les moyens. [...]
[...] Il n'y a aucune relation avec la clientèle (distribution des produits vers des grands organismes de distribution). La répartition de l'effectif au niveau des genres et des salaires approximatifs : -receveurs : femmes avec bas salaires -conducteurs : hommes avec bas salaires -manutentionnaires : hommes avec bas salaires -chef d'atelier : hommes assez vieux (proche de la retraite) -techniciens de maintenance : hommes assez jeunes avec de bons salaires La carrière se fait à l'ancienneté. Le système est de type tayloriste, de plus, la production des produits n'est pas très valorisante. [...]
[...] Il permet des entrées et des sorties (ou non). Il peut également transformer ceux qui rentrent Il existe 6 formes de pouvoir, pour contraindre B à faire quelque chose : -force (coercition, sanction négative) -influence (valeurs, rhétorique) -marchandage (sanction positive) -expertise -autorité (statut, position dans l'organigramme, qualité de l'information, mensonge) LE CAS GRAPHNET Phase 1 Il s'agit d'une entreprise ancienne (l'âge d'une entreprise n'a de sens que par rapport à sa gamme de produit). L'effectif est d'environ 1000 personnes (moyenne française : 14). [...]
[...] Une personne dynamique dans une structure bureaucratique, deviendra bureaucratique en 6 mois, un an et ne sera plus dynamique (conformisme aux normes). Ce qui intéresse, c'est ce que font les individus et non pas ce qu'ils sont (pour le psychologisme). Le communicationisme : Un syndicat communique mieux qu'une hiérarchie. Ce n'est jamais un problème en soi, mais un problème dérivé d'autre chose, il faut donc trouver le problème qui engendre ce problème de communication. EX : dans un couple, quand il n'y a plus de communication, c'est car il y a un autre problème. [...]
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