Depuis quelques années, une série de nouveaux médias, dont les radios et télévisions analogiques, se substitue peu à peu aux supports traditionnels.
Les technologies numériques ont amorcé un mouvement de « convergence ». Les médias analogiques sont, par nature, cantonnés à la distribution d'un type unique d'information : voix pour le téléphone et la radio, texte pour la presse, vidéo pour la télévision. La convergence des médias numériques déstabilise les médias classiques, qui jusqu'alors étaient régis par des marchés déconnectés les uns des autres, et essentiellement oligopolistiques.
En bouleversant les règles établies, en développant de nouvelles technologies permettant à de nouveaux supports de communication d'apparaître, ces technologies ont ouvert de nouvelles opportunités aux groupes de médias. Cependant ces derniers ont été contraints de faire évoluer leurs métiers, leurs modèles, et au-delà à forger des alliances nouvelles.
Considérons les conséquences de ce bouleversement. Pour ce faire, nous commencerons par une étude de l'évolution des médias traditionnels, puis nous aborderons deux définitions du terme de convergence des médias. En effet si elles sont interdépendantes, il est important de préciser le distinguo entre phénomène et stratégie. En dernier lieu, cette approche nous conduira à analyser les conséquences de cette mutation profonde de la communication média, que ce soit pour les acteurs du marché de l'information, les entreprises spécifiques, les annonceurs et le citoyen consommateur.
[...] Conclusion À la lumière des propos précédents, il est indéniable que la convergence des médias s'avère positive pour le citoyen consommateur : elle lui permet un accès à la carte à l'information, aux films, à la musique, etc. Par ailleurs pour les entreprises spécialisées, si l'on considère les fusions, les rachats ou les regroupements des grands groupes les avantages financiers sont conséquents. Par contre, ces changements vont nécessiter pour les annonceurs la refonte de leurs stratégies marketing. Celles-ci seront de plus en plus ciblées et orientées one to one. [...]
[...] Aujourd'hui avec Internet on dénombre six supports médiatiques : la télé, l'affichage, la radio, le cinéma, et la presse. Néanmoins, quelques professionnels commencent à considérer le téléphone mobile comme le septième support média. Littéralement, le terme média (en latin, medium) signifie le moyen par lequel est transportée l'information, c'est-à-dire le support physique (journal, magazine, TV ) sur lequel est fourni le contenu. À l'heure de la convergence des médias et selon un rapport de la CCIP[2], cette définition pourrait tout aussi bien désigner le canal sur lequel est transporté le contenu (hertzien, câble, réseau Internet . [...]
[...] On peut aujourd'hui diviser la consommation de médias en 3 catégories. D'abord, le média compagnon qui accompagne pour combler le silence. Ensuite, le média meshing qui s'appuie sur le besoin de cumuler les sources d'information, d'où une consommation successive très rapide des médias. Cette consommation thématique ouvre des opportunités très importantes aux groupes pour leur extension multicanaux. Enfin, plus novatrice, le média addiction catégorie au sein de laquelle le zapping médias est transformé en pratique médias en tant que telle : la consommation simultanée des médias devient une activité en soi ludique. [...]
[...] D'un côté la consommation globale d'information et d'actualité augmente, mais de l'autre les consommateurs ont tendances à utiliser plusieurs médias pour s'informer. En conséquence, la part de marché de chaque média si on le considère individuellement connaît une légère baisse. En réponse à cette évolution du marché, les éditeurs devront s'adapter à l'éclectisme des consommateurs Pour les citoyens consommateurs L'information pure s'enrichira par le Web 2.0 de la contribution directe de consommateurs nombreux, qui apporteront un contrepouvoir aux puissants médias traditionnels. [...]
[...] III / Quelles conséquences ? 1 Pour les professionnels de la communication Cette stratégie permet aux entreprises de réduire leurs coûts de main- d'oeuvre, d'administration et de matériel, d'utiliser le même contenu médiatique dans plusieurs médias. Les profits se jouent aussi sur la vente d'espaces, puisque ces regroupements de supports médiatiques permettent aux publicitaires d'attirer plus de contrats en présentant aux annonceurs des offres globales et une formule de guichet unique pour un certain nombre de supports. C'est ainsi que se forment de grands groupes puissants qui s'imposent et freinent de ce fait considérablement les nouveaux venus cherchant à pénétrer les marchés médiatiques. [...]
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