La vie de l'homme est composée de plusieurs réalités, passer de l'une à l'autre apparaît comme un choc. Les auteurs prennent l'exemple du rideau qui se lève et qui tombe au théâtre ou d'une transition entre l'état de l'homme lorsqu'il rêve et le réveil. Nous avons pensé à l'exemple des vacances qui peut être vécu comme un choc culturel, un choc en opposition à la réalité de la vie de tous les jours.
"L'expérience esthétique et religieuse est riche en transitions de ce genre, l'art et la religion étant, par nature, créateurs de domaines finis de sens" (p.40)
L'auteur prend l'exemple de l'expérience religieuse où le cadre d'une église peut être propice à la méditation (ambiance calme, silencieuse, froide, sombre) en opposition au monde du dehors : bruyant, lumineux, avec du monde, où la vitesse et la productivité sont souvent des normes imposées. Ces réalités, comme la réalité religieuse, ou les vacances, sont minoritaires dans la grande réalité de la vie quotidienne.
Cela dit, la réalité de la vie quotidienne, la vie de tous les jours est souveraine et elle englobe toutes les autres réalités : elle s'apparente à un décor déjà planté qui est partagé par tous.
"la réalité de la vie quotidienne est considérée comme donnée en tant que réalité" (p.37)
"La réalité de la vie quotidienne apparaît elle-même objectivée, c'est-à-dire constituée d'un ensemble ordonnée d'objets qui ont été désignés comme tels avant même que j'apparaisse sur la scène" (p.35)
Individuellement, il est difficile de s'opposer à la vie quotidienne.
"Elle est simplement là en tant qu'artifice allant de soi et obligée" (p.37)
La réalité de la vie quotidienne est partagée en deux parties, tout d'abord la routine : c'est tout ce que l'on a l'habitude de faire dans notre vie, dans notre travail et que l'on connait parfaitement. Ensuite, ce que l'auteur appelle le secteur problématique : c'est-à-dire tout ce qui n'est pas maîtrisé, en gros tout ce qui représente l'inconnu pour nous. Cela dit, ce qui est problématique pour un individu pourra constituer une routine pour l'autre. On peut prendre l'exemple d'une panne automobile qui sera problématique pour la plupart des automobilistes mais qui constituera une routine pour le mécanicien. Réciproquement, ce dernier ne pourra donner des cours de piano à son fils car il n'a pas étudié la musique. Il devra donc faire appel à un professeur qualifié. Néanmoins l'individu cherchera parfois à maîtriser le domaine qui lui est problématique ; si on reprend notre exemple, l'automobiliste dont sa voiture est en panne tentera, de lui-même, une réparation (...)
[...] Chacun des interlocuteurs pourra ainsi observer les mimiques et les actes expressifs de l'autre, ce sont des symptômes selon l'auteur. Ainsi, mon être est miroir aux attitudes de l'autre, il permet une connaissance de soi. Par exemple , un individu pourra faire observer à l'autre que, dès lors qu'il ment, il aura certains tics de parole. (oral dire trop de "heu" de "en fait"). "En conséquence, un échange continuel se poursuit entre mon expressivité et celle de l'autre. Je le vois sourire, puis réagir à mon froncement de sourcil en s'arrêtant de sourire, puis sourire à nouveau en même temps que moi, etc . [...]
[...] Par exemple, si lors d'une dispute un des protagonistes en colère vient planter un couteau sur ma porte, celui-ci sera la traduction de la colère de mon adversaire car l'arme est un symbole de violence. "l'arme, dès lors, est à la fois un produit de l'homme et une objectivation de la subjectivité huamine"(p.53) C'est donc l'homme qui donne du sens et du contenu social aux objets. Reprenons l'exemple de l'arme qui , à l'origine, avait pour fonction principale la chasse et qui est progressivement devenue un signe d'agressivité. [...]
[...] " (p.44) Les typifications A travers la relation de face-à-face, chacun se base sur ses à priori et s'appuie sur des schémas de typification . C'est à dire , si les face-à- face sont prolongés et réguliers, les typifications sont plus justes, c'est à dire que l'on a une idée plus précise d'un individu et moins de préjugés. A l'inverse , si les face-à-face sont superficiels, brefs ou uniques, les typifications deviennent de plus en plus anonymes et moins précises. [...]
[...] Les auteurs prennent l'exemple du rideau qui se lève et qui tombe au théâtre ou d'une transition entre l'état de l'homme lorsqu'il rêve et le réveil. Nous avons pensé à l'exemple des vacances qui peut être vécu comme un choc culturel , un choc en opposition à la réalité de la vie de tous les jours. "L'expérience esthétique et religieuse est riche en transitions de ce genre, l'art et la religion étant, par nature, créateurs de domaines finis de sens" (p.40) L'auteur prend l'exemple de l'expérience religieuse où le cadre d'une église peut être propice à la méditation ( ambiance calme, silencieuse, froide, sombre) en opposition au monde du dehors : bruyant , lumineux, avec du monde, où la vitesse et la productivité sont souvent des normes imposées. [...]
[...] Par contre, les signes corporels , comme par exemple les grognements de colère, se limitent au "ici et maintenant". Je ne peux grogner si je ne suis plus en colère. "je peux parler d'innombrables sujets complètement absents de la situation en face-à-face, y compris de sujets dont je n'ai jamais fait l'expérience et dont je ne ferais jamais l'expérience directement." (p.56) Le langage permet de traduire concrètement et spontanément la subjectivité et les pensées de chacun dans les situations en face-à-face. [...]
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