consommation collaborative, partage des objets matériels ou immatériels, nouvelle économie, site Entreacheteurs, Rachel Botsman, systèmes de redistribution, échanges de particuliers à particuliers, consommationcollaborative.com, mutualisation des produits et des services
Au début du mois de janvier 2013, l'institut CSA publiait son cahier d'études annuel, dans lequel sont apparus dix chiffres clés sur des sujets dans l'air du temps. Parmi ces dix données chiffrées, la suivante : 53 % des Français ont déjà utilisé au moins un mode de consommation collaborative.
La consommation collaborative voit son effet démultiplié par les bouleversements inhérents à notre siècle. Si la société occidentale a longtemps été le reflet d'une économie principalement fondée sur le bien, il semblerait qu'aujourd'hui, l'émergence de l'économie du partage place le lien avant le bien. Réusage, désintéressement du sens de la propriété, autant de nouveaux comportements qui se dessinent depuis plusieurs années, et qui sont aux antipodes de notre modèle économique.
[...] La consommation collaborative voit son effet démultiplié par les bouleversements inhérents à notre siècle. Si la société occidentale a longtemps été le reflet d'une économie principalement fondée sur le bien, il semblerait qu'aujourd'hui, l'émergence de l'économie du partage place le lien avant le bien. Réusage, désintéressement du sens de la propriété, autant de nouveaux comportements qui se dessinent depuis plusieurs années, et qui sont aux antipodes de notre modèle économique. À première vue, nous pourrions imaginer que des enjeux actuels comme la préservation de l'environnement, ou la solidarité active sont les principaux vecteurs d'un tel développement. [...]
[...] C'est justement parce que le domaine du tourisme et du transport en matière consommation collaborative sont connues du grand public que nous avons voulu préciser notre étude, en plaçant notre projet sur la consommation collaborative dans le domaine de l'alimentaire. Existe-t-il des pratiques de consommation collaborative alimentaire ? Pourquoi les adopter ou, à l'inverse, les rejeter ? À l'instar du covoiturage, qui a révolutionné le mode de déplacement de nombreux français, évolue-t-on vers une société qui appelle à se nourrir autrement ? Enfin, un concept marketing est-il applicable aux problématiques de la consommation collaborative alimentaire ? De quelle manière ? Ainsi, l'ensemble de ce dossier a pour finalité première de répondre à la problématique suivante : II. [...]
[...] Développée en rupture avec la logique propriétaire, la consommation dite collaborative vise à optimiser l'usage collectif d'un produit ou d'un service et non sa possession à titre individuel. La particularité de cette nouvelle économie est qu'elle change non pas ce que les gens consomment, mais la manière dont ils le consomment : La consommation collaborative modifie les façons de faire des affaires et réinvente non seulement ce que nous consommons, mais également comment nous consommons affirment les théoriciens du mouvement, Rachel Botsman et Roo Rogers, dans leur livre What's Mine is Your's : The Rise of Collaborative Consumption Ce qui est à moi est à toi : l'essor de la consommation collaborative Mais quelle définition donner à l'ensemble des pratiques de consommation collaborative ? [...]
[...] Cette première forme de consommation collaborative est particulièrement pertinente pour les objets qui témoignent d'une durée d'utilisation courte, voire ponctuelle. Lors de sa conférence sur la consommation collaborative, Rachel Botsman prend l'exemple d'une perceuse et fait remarquer avec humour que ce dont on a besoin dans la perceuse, ce n'est pas la perceuse elle-même, mais le trou qu'elle peut faire dans un mur. Pourquoi alors ne pas louer la perceuse lorsqu'on en a besoin, ou mieux, la faire louer pour gagner un peu d'argent ? [...]
[...] LÉONARD La nouvelle économie du partage [http://consocollaborative.com/983-economie-du-partage-consommation- collaborative.htm] L. GANSKY, auteur de The Mesh, citée par A. LEONAD, op.cit J. [...]
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