Le phénomène d'alcoolisation chez les jeunes a suscité, ces dernières décennies, un intérêt croissant. En 2003, en France, 93.3% des jeunes âgés de 18 ans ont déclaré avoir déjà consommé au moins une fois de l'alcool. Dans notre devoir de psychologie sociale, et donc dans notre pré questionnaire, nous nous sommes donc intéressé exclusivement au phénomène de l'alcoolisation, c'est-à-dire à la consommation plus ou moins modérée d'alcool ou de boissons alcoolisées (telles que cocktails, bières...), plutôt qu'à la pathologie qu'est l'alcoolisme.
Notre devoir s'axera donc autour de la problématique suivante : Quelles raisons poussent les jeunes de 18 à 22 ans à consommer des boissons alcoolisées ? Autour de cette question clef, et grâce à nos recherches annexes, nous avons élaboré 3 hypothèses principales :
- l'alcool est un rite entre le passage d'adolescent à l'adulte
- l'alcool est un facteur d'intégration important
- leur consommation d'alcool serait due à une recherche de sensations fortes
Le facteur de « socialisation » apparaît, au regard de nos deux premières hypothèses, comme majeur. Il nous faut, dans un premier temps, définir ce concept. La socialisation est donc un processus par lequel un individu est intégré dans une société déterminée. Il acquiert ainsi les comportements, les attitudes, les croyances qui le rendent apte à vivre dans une communauté particulière. Cela implique un apprentissage, une éducation, une mise en conformité à certaines logiques majoritaires. La socialisation façonne l'individu, sa conscience de soi dans la société. La socialisation est un processus constant dans la vie de l'individu.
[...] Les questions 23 et 24 portent sur la fréquence de consommation d'alcool de chacun des parents. Ces deux questions permettent de savoir si les jeunes suivent le même modèle que leurs parents, s'ils ont tendance à reproduire le schéma familial ou si, au contraire, ils s'en détachent. Pour conclure cette partie sur le schéma familial, nous avons demandé quelle était l'attitude de leurs parents face à leur consommation d'alcool. Cela permet de savoir si les jeunes sont prêts à transgresser les interdits ou non. [...]
[...] La consommation d'alcool fort, ici, n'est pas prédominante. Aussi, nous avions laissé une réponse autre dans laquelle 3 femmes nous ont indiqué consommer du champagne. Dans la question 15, nous avons demandé à notre panel à partir de combien de verres d'alcool ingérés leur consommation devenait elle excessive. À l'aide des tableaux statistiques, nous avons pu constater que pour des interrogés, la consommation devenait excessive au-delà de 6 verres de bière, la moyenne étant de 4 verres. Les questions 11 et 12 posées ont montré que cette consommation d'alcool n'était pas systématique. [...]
[...] Le système des échelles d'évaluation Le système d'évaluation par échelle semble aussi ne pas avoir fait l'unanimité. Nombreux sont les interrogés qui nous ont demandé des précisions sur ce système. Deux solutions s'offrent alors à nous quant à la modification de notre questionnaire : soit nous rajoutons davantage d'items sur nos échelles d'évaluation (et ce, au risque de les surcharger), soit nous préférons un système de questions fermées dans lequel les interrogés ne peuvent sélectionner qu'une seule réponse (comme nous l'avions fait pour le questionnaire sur Internet). [...]
[...] Les différentes méthodes de passation Dans un premier temps, nous avons choisi d'interroger nous même des jeunes âgés de 18 à 22 ans. Nous avons ainsi sollicité une dizaine de personnes dans la rue et leur avons posé les différentes questions. Préalablement, nous nous présentions et nous expliquions que nous faisions un rapide questionnaire au sujet de la consommation d'alcool, mais aussi que les données étaient recueillies de façon confidentielle. Aussi, nous étions dotées du tableau des équivalences que nous avions évoqué précédemment. [...]
[...] Dans la question 16, nous avons demandé aux interrogés de classer selon leur importance les effets de l'alcool sur leur personne. Cette question ne fit pas l'unanimité, notamment à cause de l'item agressivité Aussi, il nous est difficile de faire part de façon précise de la réponse moyenne donnée par notre échantillonnage. Il semblerait toutefois que le plaisir et l'euphorie soir les deux conséquences majeures d'une consommation excessive d'alcool par les jeunes de 18 à 22, viennent ensuite l'ivresse et la desinhibition. [...]
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