Conséquences des violences conjugales, solutions aux violences conjugales, moyens de persécution, violences morales, dépendance économique, isolation familiale, isolement social, psychologie inversée, troubles émotionnels, femmes maltraitées, troubles cognitifs, planning familial
En France, une femme meurt tous les trois jours et une femme sur 10 est victime de violence conjugale (verbales, physique, sexuelle et psychologique), mais parmi elles beaucoup sont réduites au silence. Une violence conjugale (ou domestique) est un processus au cours duquel le compagnon aura tendance à utiliser des moyens de persécutions afin de soumettre sa compagne au silence et à la crainte. Ici, la femme n'est non pas traitée comme un sujet de droit, mais comme un objet.
Ainsi, comme le dit Marie-France Hirigoyen, "le processus d'emprise se déroule en deux temps : cela commence par la séduction, puis si la femme résiste, l'homme use de procédés violents de plus en plus manifestes".
[...] Par ailleurs, ils ont aussi la possibilité de la mettre en relation avec des associations de soutiens aux femmes victimes comme les CIDFF, La FNSF, la Fédération nationale GAMS, Le Planning familial (MFPF), etc. ces associations ont pour but d'accompagner les victimes, les soutenir et les conseiller en termes de choix possibles et pouvoir juridique, et surtout de faire de la prévention pour sensibiliser toutes ces femmes. Pour conclure, nous avons vu que la violence conjugale est présente dans de nombreux couples. Elle se déroule en forme de cycle pouvant aboutir dans des cas extrêmes à la mort. [...]
[...] Selon sa théorie, « le processus se déroule en quatre phases ». Le cycle commence par une tension forte dans la communication entre les conjoints, qui aboutit à une deuxième phase caractérisée par une explosion de violence. Puis vient une période de réconciliation pendant laquelle l'agresseur s'excuse et fait des promesses de changement qui persuadent la victime de rester dans la relation. S'ensuit une phase d'apaisement (dite « lune de miel » selon Walker) avant qu'un nouveau cycle ne redémarre. En autre, la 4e phase aura pour but de réveiller un sentiment de nostalgie des premiers temps, et donc l'épouse se laisse submerger par l'idée que tout se stabilisera de nouveau et reviendra comme avant. » II. [...]
[...] Et bien entendu, les meilleurs « remèdes » seront les aides extérieures, car la plupart du temps, quand le sujet cherche une solution elle est assez radicale. Pour commencer il y a la rupture qui est le cas le plus rare, car comme le souligne Daniel Welzer Lang « l'utilisation paralysante et destructrice du pouvoir par lequel une personne impose à une autre sa vision de la vie, la contraint à la renonciation de toute idée, tout désir en opposition aux siens et l'empêche de penser et d'être elle-même » (donc elle aura peur). [...]
[...] Ainsi, comme le dit Marie-France Hirigoyen, « le processus d'emprise se déroule en deux temps : cela commence par la séduction, puis si la femme résiste, l'homme use de procédés violents de plus en plus manifestes. La phase de séduction donne l'illusion d'un échange affectif Les femmes parlent souvent d'un amour idéal, d'un prince charmant Il ne s'agit pas d'une séduction amoureuse, réciproque, mais d'une séduction narcissique destinée à fasciner l'autre et, en même temps, à le paralyser » Et de cet extrait du livre « Femmes sous emprise », nous pouvons nous demander quelles sont les raisons de réaliser de tels actes et quelles en sont les conséquences et les solutions ? [...]
[...] D'autres « solutions » qu'elles utilisent dans les cas où elles ne veulent pas quitter le foyer. Effectivement, le fait qu'elles ne désirent pas exprimer leurs problèmes, car elles se considèrent comme étant fortes, des battantes, n'ayant besoin d'aide de quiconque ou celui d'avoir un enfant peut devenir la seule raison qui les incitent à rester vont la forcer à utiliser des solutions soft comme les abus de substances psychoactives (tabac, d'alcool, de drogues, médicaments analgésiques, anxiolytiques, antidépresseurs ou hypnotiques). Et c'est ce que démontre Henrion en 2001 : « des femmes victimes de violences familiales font usage de drogues et de médicaments prescrits par leur médecin ». [...]
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