En Afrique Subsaharienne, la croissance économique et le développement durable sont compromis par le changement climatique qui touche de plus en plus le pays. Malgré que l'Afrique soit l'un des pays les moins polluants au niveau des émissions de gaz à effet de serre, il est l'un des pays les plus vulnérables au changement climatique.
Le changement climatique signifie des changements progressifs de tous les éléments climatologiques qui interagissent sur notre planète attribués directement ou indirectement à une activité humaine. Il se caractérise comme un phénomène d'augmentation de la température moyenne des océans et de l'atmosphère sur plusieurs années et des conséquences néfastes sur les pays.
On constate plusieurs faits qui expliquent la vulnérabilité de l'Afrique Subsaharienne tels que sa dépendance aux rendements de l'agriculture pluviales, sa pauvreté, ses manques de moyens financiers. Ce qui entraîne des effets notables comme la réduction de la production agricole, une mauvaise nutrition, des inondations ainsi que de la sécheresse. On peut constater également des propagations de maladies et la raréfaction de l'eau pouvant faire l'objet des conflits militaires. L'Afrique n'est pas en mesure de faire face à cette catastrophe que représenterait le réchauffement climatique et qui pourrait coûter à l'économie mondiale jusqu'à 5,5 milliards d'euros. D'ici 2080, 80 à 120 millions de personnes supplémentaires risquent de souffrir de la faim en raison des changements climatiques, dont 70% à 80% de la population africaine. (Chiffre de Sidrawa, grioo.com, 2005) (...)
[...] Cependant, si l'on va plus loin, on peut penser que ce manque de prise de conscience est dû au fait que le pays a déjà d'autres préoccupations plus importantes pour le moment : la première étant que l'agriculture du continent d'après Ernest Harsch : est insuffisante pour nourrir l'intégralité du continent, pour cause : des problèmes déjà climatiques. Par conséquent, les États africains font mine d'ignorer le problème et en conséquence n'informent pas suffisamment les populations Les problèmes liés au climat. L'Afrique Subsaharienne connait déjà des problèmes liés à son climat. Elle ne connait qu'une saison des pluies qui se voient déjà de plus en plus rare. Cela tient à sa géographie. C'est une zone continentale et les terres s'assèchent plus vite que les zones immergées. [...]
[...] Les études démontrent aussi un assèchement plus rapide pour le reste de l'Afrique. Sécheresse et pluies torrentielles font des ravages sur un continent qui est marqué par des dérèglements climatiques. La sécheresse est importante dans beaucoup de pays de l'Afrique Subsaharienne et a des impacts dévastateurs sur les populations ainsi que sur les économies. On observe une grande et extrême vulnérabilité aux précipitations. N'ayant pas suffisamment de ressources en eau, l'Afrique ne peut pas mettre en place un système d'irrigation suffisant pour son agriculture. [...]
[...] Quelles sont les causes de la vulnérabilité de l'Afrique Subsaharienne au changement climatique ? L'Afrique est le continent qui émet le moins d'émissions de CO2 (moins de selon l'INED) et pourtant on constate qu'elle subit énormément les conséquences du changement climatique. Pourquoi ? 1. La responsabilité des pays du Nord. Dans ce tableau du DFID1, publié en 2007, on voit les tonnes de rejets en émissions de gazes à effet de serre (GES) par an et par grands ensembles de pays. [...]
[...] Conclusion: pour offrir des sushis aux gourmets de Yokohama, on suscite l'assèchement d'une nappe phréatique africaine! Les peuples occidentalisés devront envisager des changements de comportements profonds. Et même s'interroger sur leurs habitudes alimentaires. Pour produire un kilo de pommes de terre, il faut 110 litres d'eau. Et pour un kilo de viande de boeuf 000!" (Orsenna lemonde.fr) Ainsi, on peut dire que les pays du Nord sont responsables de l'augmentation des gazes à effet de serre dans l'atmosphère en grande partie. (Mathy : Le manque d'aides économiques de la part des pays du Nord. [...]
[...] Chacune de notre côté, nous avons lu l'ensemble des références (sauf pour les livres où chacune en a lu un afin d'alléger la charge de travail) de manière active, c'est à dire que pour chaque lecture nous faisions une fiche de lecture où était noté la référence, la problématique, le propos de l'auteur et le développement, plus des critiques si nous en avions ou alors les liens que l'on pouvait faire avec d'autres articles. À la suite de ce travail, nous sommes passées à l'élaboration du plan. Les idées principales du texte et nos connaissances méthodologiques nous ont permis de construire un plan en trois parties : les causes, les conséquences et les solutions du réchauffement climatique en Afrique Subsaharienne. Par rapport à ce plan nous avons alors pu alors rédiger notre travail. [...]
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