Depuis l'Antiquité, nous vivons dans des sociétés patriarcales où l'homme dispose des pouvoirs de décision dans toutes les strates de la société. La femme a été rejetée dans la sphère privée et ne possédait aucun pouvoir et reconnaissance sociale. Pourtant, certaines tribus comme celle des Bororos ou les légendaires amazones possèdent une articulation sociétale matriarcale. D'ailleurs, au cours de la Première Guerre mondiale, les femmes ont su montrer qu'elles étaient capables d'assumer pleinement le fonctionnement d'une société. Aujourd'hui, après les avancées sociales en matière d'égalité, les femmes pèsent-elles autant que les hommes en matière d'emplois, de travail et de rémunération ? Et comment garantir justement ce principe d'égalité ?
Depuis 1910, la femme a sa journée, mais il a fallu attendre 1982 pour que la France la reconnaisse et 1977 pour que l'Onu en prenne conscience. En 1944, on donnait le droit de vote aux femmes, mais après tous ces combats et malgré une reconnaissance aux yeux de la loi, le principe d'égalité reste bien loin d'être appliqué dans les faits. Les femmes sont plus nombreuses à faire des études longues mais 80 % des emplois à mi-temps sont occupés par des femmes (...)
[...] Cependant, il est utile de préciser que l'inégalité n'est pas à sens unique, mais cela tient plutôt de l'anecdote par rapport au poids des femmes dans la balance de l'injustice des inégalités de faits : certains emplois dans l'accueil, la restauration opèrent à une discrimination envers les hommes. Ainsi, les femmes et les hommes sont égaux en droit sur le papier mais pas dans la rue. C'est pourquoi une loi a été votée en 2001 en ce qui concerne la représentation politique des femmes sous forme de discrimination positive. La constitution européenne stipule que le principe d'égalité entre hommes et femmes n'empêche pas aux pays de maintenir ou d'adopter des politiques de discrimination positive. [...]
[...] Le mot discrimination jadis répudié par le politiquement correct, était synonyme de racisme, de ségrégation. Aujourd'hui, il a pris une tout autre ampleur et représente l'espoir pour les minorités ou majorités en soif de reconnaissance. Pourtant, ce procédé donc discriminatoire et qui a pour but de différencier s'éloigne du principe même d'égalité, élément fondateur de notre République. Les progrès sociaux, l'abolition du racisme résultent d'un combat dans la rue, dans les mentalités par les sociétés civiles et les appareils de contre-pouvoir afin d'être entendus par l'Etat qui modifie les lois en accord avec la société et ses évolutions. [...]
[...] La femme a été rejetée dans la sphère privée et ne possédait aucun pouvoir et reconnaissance sociale. Pourtant, certaines tribus comme celle des Bororos ou les légendaires amazones possèdent une articulation sociétale matriarcale. D'ailleurs, au cours de la Première Guerre mondiale, les femmes ont su montrer qu'elles étaient capables d'assumer pleinement le fonctionnement d'une société. Aujourd'hui, après les avancées sociales en matière d'égalité, les femmes pèsent-elles autant que les hommes en matière d'emplois, de travail et de rémunération ? Et comment garantir justement ce principe d'égalité ? [...]
[...] Pour conclure, il est évident que la condition féminine ne bénéficie pas de l'égalité totale que lui confèrent les textes. Cependant, la discrimination positive est une solution mais elle n'est pas la meilleure. Elle présente des résultats rapides et effectifs mais elle peut être source de risques importants dans une République comme la nôtre. A moins qu'elle ne serve à changer de façon rapide et sur du très court terme les mentalités d'une société pour que celle-ci accepte l'égalité dans les faits. [...]
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