L'intégration en sociologie est définie comme un processus de rapprochement entre une personne ou un groupe de personnes et un autre groupe de personnes. Ce processus est souvent asymétrique, parce que ce sont des rapports de forces et des rapports d'intérêt très différents, qui interviennent, selon les parties qui s'intègrent.
Selon Decoufle, l'intégration se définit par « un processus de longue durée – l'itinéraire de la nouvelle vie de la personne, et le plus souvent, de la première et deuxième génération de ses descendants » (Decoufle, 1997).
A travers ce travail, nous allons définir les termes de l'intégration, et nous verrons qu'elle est présente sous différentes formes : sociale, culturelle, et relationnelle ; puis nous nous intéresserons aux relations sociales exposées sous la forme de l'amitié.
[...] Selon BIDART, il existe trois cycles de vie : enfance, adolescence ou début de l'âge adulte (avant le mariage), cf. Actes du XIIIème colloque (Genève Août-2 septembre 1988) ; Le lien social : identité personnelle et solidarités collectives dans le monde contemporain (Tome II). Les semblables, les amis et les autres . (Sociabilité et amitié) [p. 1024- 1030]. Actes publiés aux éditions du Centre de Recherche d'Urbanisme. Cf. [...]
[...] Pour ce qui concerne l'identité culturelle, elle regroupe les règles, les normes, les valeurs communes aux membres du groupe. Cette identité peut donner lieu à des processus d'acculturation ou d'enculturation si les individus en contacts sont de cultures différentes, dans ce cas précis, l'identité prendra plus le nom d'identité interculturelle. De même que l'identité personnelle, elle est définie comme quelque chose de subjectif, qui renvoie l'individu à son individualité, et a pour étape décisive lors de sa constitution l'accès au langage. [...]
[...] L'amitié se définit comme des relations sociales autonomes, mais il est important qu'il y est une égalité entre les individus. TÖNNIES a donné apporté d'autres éléments à la définition, l'amitié serait basée sur la nature mentale et sur un hasard ou libre choix. L'amitié est volontaire et personnelle, et est influencée par des valeurs et des normes culturelles. HAYS a quant à lui défini l'amitié comme un processus flexible, dynamique et multidimensionnel dont la structure et les fonctions varient selon les individus. [...]
[...] Cependant qu'il y a une installation en couple, partage d'un patrimoine ou encore à la naissance d'enfants, les normes sociales, les lois et les conventions changent, car cette union concerne la filiation et la transmission. Et troisièmement, les relations avec les amis ou les copains sont, elles aussi fondées sur des affinités, qui donnent lieu aussi au libre-choix. Trois grandes périodes sont distinctes dans la vie d'un individu : l'enfance, l'adolescence et le début de l'âge adulte. Durant ces trois périodes, l'individu noue des relations différentes. Au cours de l'enfance, nous n'avons pas vraiment conscience que nous créons des liens avec d'autres individus, cependant des relations se créent. [...]
[...] La socialisation reste un phénomène complexe, permettant à l'individu de s'intégrer et de s'adapter à la société tout en intériorisant des normes et des valeurs. Une intégration sociale réussie permet à l'individu de créer des liens avec d'autres individus. Il s'intégrera alors relationnellement. Mais comment peut-on définir l'intégration relationnelle ? L'identité KOZAKAÏ apporte une nouvelle notion à l'intégration culturelle. L'intégration culturelle serait permise grâce à l'identité culturelle. Il est intéressant de rapprocher les différents types d'intégrations aux différents types d'identités : identité culturelle associée à l'intégration culturelle, identité personnelle à l'intégration, identité sociale associée à l'intégration sociale/relationnelle. [...]
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