Le principe de la peur est intimement lié à la prison, et pour certain elle est même nécessaire, puisqu'elle permet la dissuasion. La prison est considérée comme "maison du crime". La prison est un lieu d'enfermement, de contraintes et de non-liberté et considérée comme telle, elle peut dissuader un individu de commettre un crime afin d'éviter la prison. L'image diffusée par les médias porte cette peur et la fait vivre.
[...] Il n'y a pas souvent de plaintes, cependant, ils précisent que ces violences existent bel et bien III Prévenir et protéger 1 A Quels freins à la violence Il existe des structures et des attitudes professionnelles et personnelles permettant de limiter ces violences : _ Le développement des services médico-psychiatriques. _ Des psychologues mis à disposition pour les détenus, mais aussi pour les surveillants. _ Des sanctions de la hiérarchie contre les auteurs de violences envers les détenus. _ Meilleure qualification des personnels. [...]
[...] Comprendre, connaître et traiter la violence en milieu carcéral I Pourquoi et comment cette violence ? A Mythe de la violence carcérale, la peur Le principe de la peur est intimement lié à la prison, et pour certains elle est même nécessaire, puisqu'elle permet la dissuasion. La prison est considérée comme maison du crime. La prison est un lieu d'enfermement, de contraintes et de non-liberté et considérée comme telle, elle peut dissuader un individu de commettre un crime afin d'éviter la prison. [...]
[...] De plus selon les détenus, il existe en prison, une loi du plus fort qui pousse à la violence afin de se faire respecter par les co-détenus. Il a été constaté que les violences envers soi-même et l'envie de tuer les surveillants sont plus fréquentes les premières semaines de l'enfermement. En effet, c'est lors de son arrivée en prison que le détenu affrontera pour la première fois ses craintes concernant les autres détenus, les surveillants et son environnement, il sera alors face à la question d'autodéfense, et donc de violence. [...]
[...] _On constate toujours des violences des deux côtés : personnel et détenus. _Certains surveillants jugés incompétents toujours en exercice de leur fonction. _ Les détenus sont mal protégés à cause de la surpopulation carcérale (les surveillants n'ont pas le temps d'écouter les détenus). _ La surveillance pourtant permanente ne permet pas un travail en amont sur la violence : elle permet seulement aux surveillants d'agir après le début d'une rixe.) Conclusion : La violence est propre à la prison, due à l'enfermement et à ses tensions. [...]
[...] (Formations de clans, racket ) Selon les détenus, la drogue est la première cause de violence en prison. (Et cela a tendance à s'aggraver depuis une quinzaine d'années.) B Violences entre détenus et personnels Dans cette catégorie il faut distinguer les violences des détenus envers les personnels et la violence des surveillants envers les détenus B1 Violences envers les personnels Elles sont liées à un sentiment de haine envers la société et ces représentants (surveillants) , à l'anxiété, l'impuissance Il existe, selon K.Kauffman (Prison officers and their world, Cambridge HUV 1988), quatre types de violences envers les personnels : _ Violences spontanées non provoquées. [...]
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