L'imminence des élections présidentielles, ainsi que la force médiatique qui entoure cet événement central de la vie politique française, est l'occasion d'apprécier les man?uvres qui sont utilisées, de part et d'autre, pour obtenir les voix nécessaires à l'accession à l'Elysée. C'est à cette occasion que les acteurs politiques s'efforcent de mettre en avant un programme, des idéologies, et surtout des hommes incarnant ces dernières.
On peut donc se demander si les comportements électoraux sont uniquement le reflet d'un contexte socio-économique (...)
[...] Les hommes et les femmes qui représentent des couleurs politiques ne sont pas choisis uniquement pour des qualités objectives. La preuve en est, la quantité de professionnels de communication encadrant les équipes de campagne. Il y a donc un élément extrêmement subjectif qui conditionne les choix électoraux. On parle ainsi de la carrure que peut avoir un politicien à incarner le pouvoir, ce phénomène est encore plus marqué lors des élections présidentielles car le candidat élu représentera la France sur la scène internationale. [...]
[...] Le concept d'identification partisane a donc ses limites particulièrement dans le modèle français d'organisation des forces politiques. Si la dispersion des suffrages ouvriers entre la gauche et la droite n'est pas nouvelle, en revanche la répartition de ces votes entre les différents partis est récente. Le Front National vient en seconde position avant le PS, et le PCF ne vient qu'en quatrième position. Cette attitude n'est pas seulement due aux évolutions économiques et sociales du monde ouvrier, elle est à mettre aussi en relation avec la crise des forces politiques et syndicales. [...]
[...] Le vote ne serait-il donc, non pas un acte motivé par des intérêts individuels, mais un acte motivé par une volonté d'accomplir un devoir civique ? L'expérience du vote par courrier en suisse (sensée faciliter le vote), a montré une large diminution du taux de participation. Alors qu'en est-il ? On peut aussi émettre l'hypothèse que le fait d'aller voter soit issu du fait qu'il existe une norme sociale assez forte en vertu de laquelle un bon citoyen doit voter. [...]
[...] Il serait déplacé cependant d'en avoir l'ambition, la société et les comportements étant en constante mutation. Lazarsfeld, université de Columbia Faux concept et vrai problème: volatilité électorale”, Lehingue, université de Nanterre Ipsos 30/04/07 Capdevielle, Jacques. - Les opinions et les comportements politiques des ouvriers : une évolution inévitable ? Irréversible ? - Cahiers du CEVIPOF. - (1999-01)n°21, p.2-157 Enquête post-électorale Sofres/Libération/Cévipof/CIDSP-Grenoble/Craps- Lille D. Boy et E.Dupoirier (1990, p. 179) Stephen J. Dubner et Steven D. [...]
[...] Il s'agit d'un attachement affectif durable à l'un des deux grands partis, Démocrate et Républicain. Notre vision de la politique est perçue à travers un filtre, notre parti de référence reste le même, et plus on s'identifie au parti, plus on soutient ses positions. Dans ce cas, le citoyen n'est plus éclairé ou intéressé par la politique, il se réfère à son identification partisane. Cette vision des déterminants électoraux suppose une grande stabilité du vote. L'électeur agit en fonction de son milieu social d'origine et oriente son vote partisan à droite ou à gauche. [...]
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