Hobbes, reprenant Plaute (« Homo homini lupus»), nous indiquait alors « l'homme est un loup pour l'homme ». Cette comparaison avec l'animal qu'est le loup nous signifie que l'homme fait tout pour conserver sa vie mais également son territoire et sa fierté au sein de la meute. Si nous nous replaçons dans notre contexte, nous voyons donc que l'individu est prêt à de nombreuses choses pour conserver son titre au sein du groupe, de la société.
Penser l'individu dans un groupe c'est en fait reprendre l'idée du panoptisme établit par Foucault. Ce système très particulier d'architecture (pensé par Bertham) met en avant la visibilité des « prisonniers » par les instances de pouvoir, nous voyons dès lors que l'individu va s'auto-contrôler car il se sait surveillé.
De suite, nous voyons que l'homme n'agit pas de même qu'il soit seul ou en groupe, après tout Emmanuel Mounier nous disait que « je n'existe que grâce à autrui ».
[...] Le comportement de l'individu est-il le même lorsque celui-ci est en groupe ? Table des matières Introduction 3 I L'individu présentant sa bonne face au sein du groupe 3 Goffman et la théorie de la face 3 Bourdieu et la mobilisation des capitaux 4 II La face cachée de l'individu dans un groupe 5 La tendance au conformisme 6 L'effet Lucifer 7 Bibliographie 9 Introduction Hobbes, reprenant Plaute Homo homini lupus»), nous indiquait alors l'homme est un loup pour l'homme Cette comparaison avec l'animal qu'est le loup nous signifie que l'homme fait tout pour conserver sa vie, mais également son territoire et sa fierté au sein de la meute. [...]
[...] Nous verrons par la suite, au travers d'expériences notamment, qu'il existe aussi une face cachée de l'individu, plus sombre et inquiétante, quand celui-ci est confronté à autrui. I L'individu présentant sa bonne face au sein du groupe Si nous existons que grâce au autrui, nous existons donc au sein de nos interactions avec les autres. Au sein de celles-ci, nous mettons en scène plusieurs processus pour nous présenter sur notre meilleur jour, que nous en soyons partiellement ou pleinement conscients. [...]
[...] Selon Bourdieu, il existe donc des dominants et des dominés qui recherchent sans cesse à se distinguer ou à se conformer. Mais ce qui nous intéresse ici c'est les outils que mobilisent les individus pour exister dans le groupe ou la sphère sociale Bourdieu désigne ces outils comme des capitaux, il en existe de plusieurs sortes, certains sont donnés, d'autres seront acquis. Le capital symbolique est la somme du capital culturel, économique et social, il est une ressource pour l'individu qui va l'utiliser selon le groupe avec lequel il se tient pour bien paraître. [...]
[...] Nous pouvons donc affirmer que l'individu est un stratège, qu'il en soit partiellement ou complètement conscient. Nous avons pu voir que l'individu avait tendance à modifier son comportement lorsque celui-ci se trouve en situation de groupe notamment pour bien paraître au sein de ce groupe et affirmer sa position. Cette adaptation se fait de manière plus ou moins consciente, elle est souvent même intériorisée. Nous allons voir à présent que cette adaptation peut se rapprocher d'un phénomène de conformisme de groupe, et que ce conformisme peut être jugé comme inquiétant. [...]
[...] Douze d'entre eux se voient confiés le rôle des prisonniers, les douze autres celui de gardes. Pour entrer pleinement dans leur rôle, les prisonniers revêtent un uniforme de prison et se voient confisquer leurs objets personnels, ils sont maintenant aussi désignés par des numéros (phénomène de dépersonnalisation). Les gardiens, quant à eux, revêtent un uniforme et se voient confier des règles strictes : ils ne doivent pas faire l'usage de la violence, mais ils doivent faire respecter l'ordre au sein de la prison. [...]
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