On dit souvent que les hommes et les femmes sont complémentaires. En quoi peut-on critiquer cette opinion ?
Quelque soit la civilisation étudiée, l'organisation de la société dépend, en grande partie, de la conception que l'on a du rôle respectif des hommes et des femmes. On peut critiquer la complémentarité car ce n'est pas une donnée objective, c'est un schéma traditionnel qui a longtemps été considéré comme donnée objective mais qui ne l'est pas et qui peut donc par conséquent être l'objet d'un débat.
Afin de montrer que hommes et femmes sont complémentaires nous étudierons d'abord les éléments, qui, nous permettent de dire qu'en effet ils le sont tant au niveau naturel et social qu'au niveau familial. Puis, dans une seconde partie, nous nous pencherons sur la possibilité que les hommes et les femmes ne sont pas complémentaires. J'approfondirai en parlant d'une part, de ce qui concerne les nouvelles techniques biologiques, d'autre part nous parlerons de la non complémentarité au niveau familial et enfin du niveau social, professionnel et politique.
[...] Chaque sexe recherche toujours l'autre pour ses pulsions et son mode de création, également complémentaires. La sphère familiale Le mariage, dont la célébration qu'elle soit religieuse ou laïque est la représentation sociale de la complémentarité biologique de l'homme et de la femme. Au niveau de la sphère familiale l'éducation de la progéniture se fait en mettant en jeu autant l'homme que la femme. Dans la famille traditionnelle de notre société judéo-chrétienne l'homme et la femme, unis en couple devant la loi et devant Dieu sont effectivement complémentaires. [...]
[...] A l'heure actuelle, c'est encore du domaine de l'acte criminel. La France et l'Allemagne veulent interdire le clonage reproductif. Au sein de la cellule familiale, l'homme et la femme sont-ils indispensables ? On observe, depuis une trentaine d'années, que dans les sociétés occidentales, le mariage, symbole emblématique de la complémentarité homme femme, est en baisse constante. Des cellules familiales se créent hors mariage et de plus en plus d'enfants naissent de parents qui ne sont liés par aucun lien juridique. [...]
[...] Au cours de sa réunion du 13 avril 2004, la délégation du Sénat aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes a déclaré qu'en moyenne des entreprises comptent moins de 20% de femmes dans leur effectif, mais cette proportion est nettement plus importante pour des secteurs traditionnellement féminins dans l'éducation, la santé et le social des entreprises comptent plus de 80% de femmes. Dans le schéma traditionnel, la complémentarité des sexes est donc envisagée comme une collaboration positive, productive, harmonieuse et souhaitable qui découle tout naturellement de données biologiques. C'est pourquoi, pendant des siècles, ce schéma traditionnel a été considéré comme la seule représentation possible, un fait objectif, sur laquelle aucune critique n'était envisagée. La non complémentarité chez les hommes et les femmes. Néanmoins, affirmer qu'homme et femme sont complémentaires induit l'incomplétude de chacun des deux sexes. [...]
[...] L'homme est le chef de famille, l'époux qui tient sous sa houlette sa femme et ses enfants. La femme est semblable à un enfant, un être faible, on l'a vu, qui a donc besoin de protection. Ainsi, femme et enfant sont proches par la constitution corporelle. Le père représentait en majorité la cellule familiale à l'extérieur du domicile. Tout emblème de la famille vis-à-vis de du cercle non familial est laissé au père de famille, tandis que la femme, elle, reste à la maison pour assurer la bonne tenue de lieu de résidence. [...]
[...] Ainsi, en comparant les disparités existantes entre hommes et femmes à tous les niveaux, et en se penchant sur les nouvelles technologies, les lois, ainsi que sur les nouveaux modes d'éducation (familles mono parentales), on peut dire que le fait qu'hommes et femmes soient complémentaires peut être critiqué et contesté. Peut-on finalement penser, que grâce aux nouvelles lois concernant l'égalité des chances a quelque niveau que ce soit, que les hommes et les femmes tendront un jour réellement vers la fameuse formule à travail égal, salaire égal ? Que peut-on craindre de la disparition du modèle de famille dite classique ? [...]
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