Commentaire de l'oeuvre de Hans Joas : La créativité de l'agir.
Le commentaire concerne le premier et le second chapitre qui s'intitulent : "La naissance de la théorie de l'action" et "Métaphores de la créativité".
Dans une première partie, l'auteur revient sur la place laissée au concept d'action au sein de la sociologie puis il explicite ensuite les deux modèles dominants de l'action au sein des sciences économiques et sociales avant d'aborder plus précisément la notion d'agir créatif développé par Hans Joas.
[...] Ce modèle prend d'ailleurs plus en compte l'aspect subjectif de l'action humaine, c'est le modèle normatif préconisé par des auteur tel que Parsons et Durkheim . Pour Parsons, les hommes ne vivent pas dans un état de lutte permanente mais dans un environnement où les hommes, qui se font plus ou moins confiances ont des désirs qui peuvent être diverses et subjectifs (un petit peu en opposition avec les buts utilitariste et surtout uniques et systématique du modèle rationnel Si le modèle rationnel identifie correctement certaines composante de l'agir humain ( les fins, les moyens, les conditions), il n'analyse pas, selon Parson les origines (p.23) . [...]
[...] Joas met donc en évidence des domaines de l'agir humain qu'il serait très difficile d'analyser dans le cadre des deux modèles existants utilitariste et normatif . Ainsi Joas va essayer de mettre en évidence des concepts qu'il juge être des métaphores de l'agir humain. Ces concepts vont directement provenir de théories de grands auteurs comme Marx ( avec les concepts de production, révolution et travail comme métaphores de l'agir créatif) ou encore Dewey ( avec l'art comme métaphore de l'agir). [...]
[...] Pour Parsons, l'acteur agit dans le cadre d'une structures où les normes jouent un rôle régulateur (p.41) qui permettent un certaint ordre social (p.24) : c'est en cela que le modèle de Parson est une théorie de l'orientation normative de l'agir (p.27). Il la décrit d'ailleurs, de façon largement détaillé dans un ouvrage qui a marqué la sociologie : The Structure of Social Action . Quant à Durkheim, il propose un modèle assez moraliste, autoritaire selon Joas (p.69) pour orienter l'agir humain. [...]
[...] Les modèles utilitaristes rationnels de l'agir se sont complexifiés et enrichis à l'aide des différentes théories économiques et sociologiques Selon Parsons, le point de départ du modèle rationnel de l'agir est contenu dans la philosophie Hobbes qui décrit le monde des homme comme un monde en état de lutte est permanente. Pour vivre dans cet univers hostile que nous décrit Hobbes, l'homme en compétition avec d'autres hommes va agir de manière rationnel ( c'est à dire qu'il va effectuer le meilleur calcul coût/avantage) pour arriver à ses fins : c'est le modèle de l'homo oeconomicus. Il n'y a pas un mais plusieurs modèles rationnels de l'agir. [...]
[...] Les économistes utilitaristes tel que Hume, Smith ou Spencer (p.32) l'on compris et ajoutent d'autres données : l'altruisme, les instincts sociaux, la faculté de sympathie (p.32) ou pour Pareto : l'état psychique qui oriente ce qu'il appelle les actions non-logiques (p.45) .Chez les économistes, il existe d'ailleurs deux grands courants : les marginalistes qui veulent se concentrer et améliorer la théorie de l'homo oeoconomicus et le courant institutionnaliste qui insiste sur les valeurs culturels en amont de l'agir économique. Par ailleurs, l'auteur évoque également les sociologues tel que Weber qui ont essayé de construire des modèles plus élaborés de l'agir humain que la logique plutôt simple de l'homo oeconomicus. Selon Parsons les sociologues convergent lorsqu'ils étudient, ce qu'il appelle l'action social leur objectif est alors de développer une théorie analytique des systèmes d'action sociale (p.38). C'est à dire d'analyser de manière plus complexe l'agir humain. [...]
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