Sociétés humaines, inégalement vulnérables, risques majeurs, catastrophe naturelle, risque humain, risque naturel, séisme, catastrophe nucléaire, PMA Pays Moins Avancé
De tout temps, mais plus particulièrement depuis la moitié du XXe siècle, les sociétés humaines ont été confrontées à des risques divers et variés, qu'ils soient naturels (c'est-à-dire ayant une origine naturelle) ou qu'ils soient technologiques (c'est-à-dire ayant une origine humaine). Elles doivent donc faire face à ces risques majeurs, mais les aléas, qui sont la probabilité que survienne une catastrophe naturelle ou technologique, sont inégaux au sein de sociétés, qui de plus, sont inégalement armées pour faire face à ces risques. Comment, dès lors, les sociétés humaines, inégalement vulnérables, autrement dit inégalement exposées aux risques, font-elles face aux risques majeurs ?
[...] De plus, elles sont armées inégalement pour lutter contre ces risques : certaines régions plus développées que d'autres mettent en place plus de moyens pour se protéger contre les risques et ainsi améliorer leur résilience. Chaque région du monde entretient donc sa culture du risque en fonction de ses aléas mais aussi de ses moyens. La vulnérabilité des sociétés est donc inégale. [...]
[...] Comment les sociétés humaines, inégalement vulnérables, font-elles face aux risques majeurs ? De tous temps, mais plus particulièrement depuis la moitié du XXe siècle, les sociétés humaines ont été confrontées à des risques divers et variés, qu'ils soient naturels (c'est-à-dire ayant une origine naturelle) ou qu'ils soient technologiques (c'est-à-dire ayant une origine humaine). Elles doivent donc faire face à ces risques majeurs mais les aléas, qui sont la probabilité que survienne une catastrophe naturelle ou technologique, sont inégaux au sein de sociétés, qui de plus, sont inégalement armées pour faire face à ces risques. [...]
[...] En effet, les territoires développés sont capables de mettre en place des moyens importants pour se protéger contre les risques auxquels ils sont confrontés. Par exemple, après l'incendie de l'AZF à Toulouse en 2001 et d'autres catastrophes technologiques, le protocole SEVESO s'est vu renforcé en 2003 en Europe, protocole visant à renforcer le contrôle et la sécurité des infrastructures susceptibles d'être le théâtre de catastrophes naturelles ou technologiques telles que les usines ou encore les plateformes pétrolières. Enfin, les territoires les plus confrontés aux risques mettent en place des moyens bien plus conséquents pour se protéger contre les risques auxquels ils doivent faire face. [...]
[...] En effet, certaines régions du monde très peuplées font face à plusieurs types de risques. Ces dangers s'additionnent et peuvent parfois se cumuler lors d'une catastrophe comme par exemple au Japon en mars 2011 qui fut victime d'un séisme de magnitude 9 engendrant un tsunami (ou raz-de-marée), causant à son tour la catastrophe nucléaire de Fukushima par l'explosion d'un réacteur. Rappelons par là que le Japon est un pays très peuplé proportionnellement à sa superficie et que l'état d'urgence nucléaire y est toujours en vigueur. [...]
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