Comment la socialisation a-t-elle pris une nouvelle forme ?

Thèmes abordés

Socialisation, communication, survie, réseaux sociaux

Résumé du document

La socialisation est à la base qualitative : nous recherchons le contact par le besoin. Tout autre contact n'est que superflu. La socialisation est d'apprendre les bases de la communication avec l'autre. Sans apprentissage approfondi, il est possible de l'être par la simple imitation, par la simple observation ou le simple bon sens qui caractérise la personne censée.

Extraits

[...] Comment la socialisation a-t-elle pris une nouvelle forme ? En quoi la socialisation d'aujourd'hui est-elle la marque de notre faiblesse ? D'abord, la socialisation ne doit pas faire l'objet d'une obsession. Elle ne doit pas faire l'objet d'une esthétique. Elle ne doit pas être source de manque ni nous ne devons lui être aliéné. La socialisation pour le concret. La socialisation est à la base qualitative : nous recherchons le contact par le besoin. Tout autre contact n'est que superflu. [...]

[...] La socialisation pour le bluff. La socialisation pour le bluff est la socialisation qui ne mène à rien sauf à perdre du temps. Pire encore, la socialisation qui incommode, celle qui n'est acceptée par l'autre que par politesse. Les réseaux sociaux démultiplient ces dérives. Parler pour parler est leur credo premier. Nombreux sont ceux qui en deviennent tout simplement accros. Effectivement, ne pas pouvoir se passer d'une activité par dépendance est une aliénation. Cette aliénation ci n'est pas fructueuse ni même enrichissante ; elle est nocive voire même morbide. [...]

[...] Le changement de place de la socialisation : effets et limites. La socialisation telle que pratiquée par la plupart des personnes aujourd'hui est purement factice. Effectivement, elle est discréditée et elle fait l'objet « baisse en gamme », d'une dévalorisation par le simple fait qu'elle fasse aussi l'objet d'une démocratisation. Plus on l'utilise, plus elle donne à voir ses mauvais côtés. Ainsi, parler pour parler n'engage à rien et elle ne scelle aucune confiance digne de ce nom : on instrumentalise son interlocuteur et on l'insère dans une logique égoïste et utilitariste. [...]