Santé, obésité, adolescence, émotion, santé mentale, dépression, stigmatisation sociale, alimentation, estime de soi, psychologie sociale, sédentarité, bien être émotionnel
D'un point de vue culturel, l'obésité peut être vantée ou stigmatisée, selon le groupe social en question. Le surpoids et l'obésité à un âge précoce sont donc influencés par les modes de vie (habitudes alimentaires et activité physique) de la population, mais aussi par les relations de l'adolescent avec ses pairs. C'est pour cela qu'il existe dans la société le sentiment de freiner la tendance à la suralimentation chez les adolescents dans l'espoir de ne pas contribuer au développement de l'obésité à l'âge adulte.
Dès lors, en raison de l'importance que l'image corporelle génère pour un adolescent, les adolescents se sentent préoccupés par leur apparence, qui est clairement influencée par des facteurs sociaux et culturels (Marcelli, Lamy, 2013). L'obésité est présentée comme une stigmatisation sociale, face à laquelle les individus tentent de justifier leurs préjugés contre l'obésité en affirmant que les personnes obèses sont entièrement responsables de leur surpoids et que les adolescents sont peut-être ceux qui sont le plus confrontés à cette stigmatisation au sein d'une institution sociale comme c'est le cas à l'école notamment.
[...] L'obésité est présentée comme une stigmatisation sociale, face à laquelle les individus tentent de justifier leurs préjugés contre l'obésité en affirmant que les personnes obèses sont entièrement responsables de leur surpoids et que les adolescents sont peut-être ceux qui sont le plus confrontés à cette stigmatisation au sein d'une institution sociale comme c'est le cas à l'école notamment. Finalement, pour les adolescents, l'apparence physique du corps obèse peut être considérée comme quelque chose de désagréable, d'inconfortable, de laid, voire même générer chez les jeunes. la peur ou la pitié d'être dans cet état. C'est pour cette raison qu'il nous faut maintenant comprendre le lien entre obésité et la faible estime de soi. B. Faible estime de soi Lorsque nous parlons d'estime de soi, nous faisons littéralement référence à la perception que nous avons de nous-mêmes. [...]
[...] Obésité, goûts et consommation : Intégration des normes d'alimentation et appartenance sociale. Revue française de sociologie 747-773. Sagni, A. (2019). L'obésité et la lutte contre le poids : enjeux médicaux et sociaux. Corps 351-361. de Saint Pol, T. (2013). Obésité, normes et inégalités sociales. Le Journal des psychologues 19-22. Sereni Keller, S. (2002), L'obésité : un facteur de risque ostéo-articulaire ?, Médecine & Hygiène (Vol.-12), p. 1134-1137. Thiebaut, S., Courtet, P. [...]
[...] Beaudeau, A., Beaumier, É., Bodson, S., Brivet, S., Khorramian, M. & Robieux, L. (2013). Chapitre 7. Le diabète de type 2. Dans : Moïra Mikolajczak éd., Les interventions en psychologie de la santé(pp. 127-148). Paris : Dunod. Benoist, J. (2007). Logiques de la stigmatisation, éthique de la destigmatisation. L'information psychiatrique 649-654. Bénony, H., Viodé-Bénony, C. & Dumas, J. (2012). [...]
[...] C'est ce que Gilbert Nalbone et al. (2013) nomment les « facteurs de confusion (tabagisme, niveau social, éducation, etc.) ». D'où l'importance des comportements sociaux qui peuvent être occasionnés par un cercle vicieux comme nous l'avons évoqué ci-dessus. De fait, afin de pouvoir comprendre le rapport entre les facteurs psychologiques et physiologiques, la question de la régulation de l'appétit peut nous permettre de mieux comprendre comment le domaine psychologique s'interpénètre avec le domaine biologique. C'est ce que nous allons envisager dans le dernier moment de cette deuxième partie. [...]
[...] Ces derniers mangent généralement des aliments riches en graisses, pour se calmer et réduire le malaise émotionnel. Cette stratégie de gestion émotionnelle est souvent courante chez les individus qui ne connaissent pas d'autres compétences pour accepter ou gérer les émotions négatives du quotidien et qui veulent qu'elles disparaissent avec la nourriture comme s'il s'agissait d'un analgésique. Enfin, il est important de souligner la dépression comme l'une des conséquences de l'obésité (Verger et al. 2008). Le surpoids est considéré de manière négative par la société comme nous l'avons apprécié jusque là. [...]
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