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Ce n'est pas le crime en tant que fait individuel qui intéresse le sociologue, mais le taux de criminalité en tant que fait social. Selon Durkheim, un fait social est marqué par sa régularité statistique et c'est celle-ci qui met en évidence l'influence de la conscience collective sur les actes individuels.
Le crime est un fait social normal lorsque sa régularité statistique est marquée. En revanche, si le taux augmente, il est alors clair que le crime devient pathologique. Il est le signe d'une pathologie du social.
[...] Par exemple, l'âge, et notamment le jeune âge, est un critère qui a une incidence forte sur la probabilité de devenir criminel. Statistique non remise en cause, car en général les auteurs de crime sont des hommes jeunes. On constate qu'il y a une forme de régularité statistique. Ce qui met en évidence le fait que le crime ne dépend pas uniquement de décision individuelle, mais relève d'un fait social. Le crime est relatif Il ne faut pas dire qu'un acte froisse la conscience comme parce qu'il est criminel, mais qu'il est criminel parce qu'il froisse la conscience commune. [...]
[...] Une augmentation de la sensibilité à la violence En revanche, la sensibilité à la violence augmente . Pourquoi ? Selon le sociologue Sébastian Roché : La violence est une notion de plus en plus extensible. Nous considérons des violences de nos jours qui ne l'était pas il y a quelques années et qui n'étaient pas reconnue comme tel harcèlement moral, de rue . La violence des institutions religieuses ou civiles sont rendues moins acceptables, par exemple : manifestation pour Adama Traoré, gilets jaunes . [...]
[...] L'état régule les relations interindividuelles et interdit les relations violentes. C'est à lui d'exercer cette violence. Steven Pinker met en évidence qu'au niveau mondial, on observe une pacification des sociétés, qui sont moins violentes. À la préhistoire, les morts violentes représentaient des morts alors qu'aujourd'hui elles ne représentent qu'une infime partie. Même s'il y a beaucoup d'actes terroristes, selon Pinker, ils sont bien moins meurtriers que ceux qu'exerçait l'ETA par ex. Pour ce sociologue, le monde du 21e siècle est moins violent que celui du 20e et encore moins que celui du 19e. [...]
[...] Révolution française Industrialisation : fort exode rural des populations entières livrées à elles-mêmes sans aucun encadrement social ou religieux dans des quartiers défavorisés. Le manque de discipline sociale et religieuse explique l'augmentation de la criminalité. Une pacification des mœurs en Occident Selon Norbert Elias, une idée de pacification des meurs via le processus psychique de civilisation qui caractérise l'occident. En effet, depuis le Moyen Âge, nos valeurs vont dans le sens d'un contrôle de plus en plus important de nos émotions et nos pulsions. La violence étant une pulsion, Elias remarque alors que nos sociétés deviennent plus pacifistes. [...]
[...] Retrait total de l'AP. Loi qui définit aussi la violence psychologique : sanction des violences sexistes, loi qui met en évidence la punition du harcèlement de rue. = un processus de pénalisation des violences faites aux femmes initié à la fin du 20e. Le crime est donc relatif, car c'est parce que les violences faites aux femmes vont à l'encontre de nos valeurs et de nos normes qu'elles sont sanctionnées. Le crime est utile Selon Durkheim, le crime en tant que phénomène sociologique, il a une fonction sociale : Le crime a pour fonction d'interroger la pertinence des règles en vigueur : comme si, en outrepassant ces règles, il anticipait la morale à venir. [...]
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