Classe, moyenne, essor
Il y a actuellement un discours négatif sur les classes moyennes en France qui consiste à dire que les classes moyennes travaillent mais vivent mal. Qu'elles subissent un déclassement social, c'est elle qui avait profité de la vague d'après guerre mais la situation s'est retournée. Classe qui avait misé sur l'école et qui subit aujourd'hui des désillusions. Groupe aujourd'hui le plus nombreux et sur le devant de la scène alors qu'auparavant on a négligé leur poids et leur importance. Résultat de la sociologie comme marxiste où il n'y a pas de place pour un groupe central, des générations d'hommes politiques ou de sociologues ont considérés qu'entre la classe ouvrière et la bourgeoisie il n'y a pas grand-chose. Analyse notamment de Lukacs, Poulantzas ou encore Bourdieu ont considérés que la société était organisée selon un système dichotomique. Ces raisonnements en terme de lutte des classes ont fait de la classe moyenne un impensé de la sociologie. Pourtant un certain nombre d'auteur ont été plus lucide, on peut penser à Max Weber ou même à Tocqueville De la démocratie en Amérique, « entre ces deux extrêmes [les riches et les pauvres] se trouvent une multitude d'hommes presque pareils sans être précisément ni riche ni pauvre possédant assez de lien pour désirer l'ordre mais n'en suscitant pas assez pour exciter l'envie ». Cette phrase tend alors à montrer que les classes moyennes sont les soutiens de l'ordre existant, une bonne politique économique est alors une politique qui cherche à améliorer les conditions des classes moyennes.
[...] On peut penser que c'est un groupe à faible conscience de classe, hétérogène qui après avoir connu une forte prospérité est en situation de crise. Groupe en position potentiellement dangereuse, qui correspond à un idéal de stabilité, de mobilité, de réduction des inégalités et que les classes moyennes constituent le pivot de toute la société, elles sont le socle de la société et on ne peut pas se désintéresser du sort des classes moyennes, dimension politique, nécessité de prendre des mesures pour éviter prolétarisation. [...]
[...] Le résultat de ce référendum était perturbé par la crise interne de la société française avec un fort vote protestataire. Du coup les résultats sont l'importance du vote extrême. Chauvel parle de déclassement générationnel. Conclusion : Les classes moyennes sont des groupes en developpement numérique qui a donné à la société française un nouveau visage mais ces groupes sont des gorupes à faible sentiment d'appartenance et du coup l'essor des classes moyennes est à l'origine de l'affaiblissement des contestations de classe. Cependant caractère commun, salire, mobilité, niveau d'instruction, origine sociale qui les rapporche des milieux populaires. [...]
[...] Ensuite on peut évoque à la salarisation et à l'urbanisation de la population. Salarisation qui renvoie au fait que sur le long terme on constate qu'il y a eu en France beaucoup moins de travailleurs indépendant et plus de salariés, salarisation=accroissement du nombre de salarié. Les écarts de rémunérations sont moins élevées que dans le groupe des indépendants, d'où moyennisation des revenus. L'urbanisation a aussi joué un rôle, la population des villes étant plus diversifiée également, il y a eu une tendance de l'essor des classes moyennes. [...]
[...] III Le statut intermédiaire des classes moyennes a façonné une identité spécifique mais cette identité apparaît aujourd'hui en crise Une identité spécifique Un malaise d'identité Lorsque l'on fait des enquêtes d'opinions, qu'on demande aux français le sentiment qu'ils ont de leurs appartenances sociales, ces enquêtes débouchent sur un paradoxe où tout le monde se retrouve dans les calsses moyennes. Or si tout le monde y est cela montre un faible sentiment d'appartenance. Donc si il y a une identité des classes moyennes celle-ci estsuperficiel.Il y a des comportements très individualistes, source de dilution des identités, on trouve alors dans les classes moyennes ce qu'on trouve dans l'ensemble de la société c'est-à-dire un faible sentiment d'appartenance de classe. [...]
[...] Il peut y avoir une vision assez négative des classes moyennes qui tirent sont analyse des idées marxistes. On pouvait passer également à l'aspect politique, comportement spécifique aux classes moyennes. Ce comportement est celui de personnes situer traditionnellement au centre soit du côté conservateurs mais aussi soutient du parti radical (des commerçants, employés de bureaux Traditionnellement un vote au centre de l'échiquier politique, donc quand une personne veut se faire élire il doit soutenir les classes moyennes, qui peuvent par leurs positions et leurs nombres faire bouger les choses. [...]
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